Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1911, série 10, volume 19)

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SUR LES MINERAIS DE

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mètres de large et de 290 de longueur (cette dernière dimension étant perpendiculaire à la direction de la translation) ; ces plaques sont distantes d'axe en axe de 100 millimètres; elles sont fixées dans la courroie par des rivets en cuivre. Entre les deux brins supérieur et inférieur de la courroie et entre les dêux cylindres tournants sont placés les systèmes d'aimantation au nombre de quatre ; chacun se compose de trois électro-aimants dont les pôles successivement positifs et négatifs viennent presque affleurer au contact de la courroie, pôles qui sont, du reste, réunis dans un même groupe de trois par une pièce polaire en fer doux de 100 millimètres de large, 295 de long et 15 d'épaisseur ; la position

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de ces électro-aimants est également axiale et, par suite, dans leur déplacement, les pièces de fer doux insérées dans la courroie viennent passer exactement, devant les pièces polaires. Au-dessous de la courroie, règne sur toute sa longueur un canal avec une série de parties plus profondes, canal par une des extrémités duquel arrive le brut à traiter et à l'autre bout duquel on recueille le slig. Il existe des parties plus profondes, d'abord devant chacune des pièces polaires, également aussi entre les pièces polaires successives, ou avant la première pièce polaire ; dans ces deux dernières sortes de creux débouchent des tuyaux d'amenée d'eau percés à leur extrémité retournée horizontalement de nombreuses ouvertures. Le minerai brut reçoit donc à son arrivée l'action d'une première venue d'eau, qui assure la mise en suspension complète des matériaux ; au passage devant la première pièce polaire, les particules magnétisables subissent l'action du champ et viennent s'agripper aux pièces de fer doux de la courroie tandis que le stérile ou non-magnétique tombe dans le creux inférieur d où on l'évacué au dehors par un courant d'eau particulier. Entre deux aimants consécutifs, les parties attirées tendent à se détacher des barres et sont en même temps soumises aux divers jets d'eau précités qui assurent laremise en suspension et, par suite, permettent à une partie des grains non magnétiques qui, enchevêtrés dans des parties magnétisables, auraient été attirés précédemment, de subir une nouvelle séparation devant le pôle suivant. Le même phénomène se reproduit devant les aimants successifs de l'appareil et un produit de plus en plus pur chemine avec la courroie. Un courant d'eau extrême assure l'évacuation du slig final. La consommation de courant est, on moyenne, de 10 ampères sous 110 volts pour chaque paire de groupes d'électro-aimants, ce qui, pour