Annales des Mines (1911, série 10, volume 19)
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ÈTTJDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES
ÉTUDE SUR LES M1NERAÏS DE FÉR SCANDINAVES
mossa), aurait donné, d'après la Metallurgiska Aktiebolaget, la répartition suivante des frais directs, pour une marche normale en 1910 :
peuvent grever le prix de revient dans des proportions importantes ; l'atelier peut avoir ses tas de déblais à une certaine distance, ce qui augmenterait les frais de transport ; les quantités d'eau très considérables nécessaires à la préparation peuvent obliger à des installations d'amenée coûteuses ou à des relevées par pompes, si l'atelier ne peut être convenablement disposé. Un autre sujet de variation très grande réside aussi dans la consommation de force dont le prix unitaire du cheval varie dans des limites très considérables, suivant que l'atelier est relié à une grande distribution de courant d'une centrale hydro-électrique ou qu'il produit lui-même sa force au moyen d'une station particulière hydro-électrique ou au moyen de chaudières à vapeur alimentant des moteurs primaires .
Concassage
0,06
Moulins Salaires
0,04
{ Séparateurs
Force...
0,04
Egoutteurs
0,05
Service des déchets
0,06-
Goncassage
0,05
Moulins teurs
0,t4 0,01
Egoutteurs
0,01
Sépara
| 0,25
0,21
°, 13
Graisses et Huiles Salaires
Matériaux
Total
Concassage
0,02
0,03
0,05
Moulins
0,03
0,24
0,27
Réparations. <[ Séparateurs Egoutteurs Déchets
0,02
0,01
0,03
0,02
0,01
0,03
0,02
0,02
j
0,40
Transports.
0,01
Divers
0,05
m
soit
. L'adjonction à l'atelier d'un tube mill qui réaliserait une plus grande finesse du grain et un meilleur enrichissement occasionnerait comme dépenses supplémentaires : Force
0,06
Réparations
0,03
soit 0,09 couronne, portant alors le prix total de revient à 1,14 couronnes (1 fr. 58) contre 1,05 (1 fr.'*6) précédemment; nous ne faisons pas intervenir de salant pour le tube mill, le personnel ordinaire assurant sans difficulté le service de cet instrument supplémentaire. Dans les prix indiqués dans le tableau précédent, u» certain nombre de postes n'ont pas été considérés q»1
ATELIERS DE BRIQUETAGE.
Le slig, pour pouvoir être utilisé dans les hauts fourneaux, a besoin de subir une agglomération ou un briquetage. Les ateliers de briquetage, qui sont le plus souvent en Suède directement associés aux ateliers d'enrichissement et qui sont du type Grdndahl presque uniquement, comprennent essentiellement trois catégories d appareils : d'abord des égoutteurs (souvent installés dans l'atelier de préparation magnétique) où la majeure partie de l'eau entraînée par le slig au sortir des séparateurs peut se déposer ; ensuite les presses à briquettes et enfin les fours où l'on réalise le séchage et la cuisson des hoquettes, de façon à les durcir, ce qui en permettra le transport au loin dans de bonnes conditions. Le procédé Grondahl réalise (Pl. V) l'agglomération 'les minerais sans aucun liant et avec une unique compression du slig avant passage au four ; il suffit de la