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ÉTÛDË SDR LËS MISERAIS DE FER SCANDINAVES

maniées avec beaucoup de précautions ; elles sont prises à la main avec interposition d'une petite plaque recourbée de tôle. Le poids des briquettes varie entre 5 et 6 kilogrammes ordinairement. Les trucks porteurs sont constitués par un cadre en fer recouvert de briques réfractaires ; on y empile le plus souvent deux rangées seulement de briquettes de champ. La plate-forme du truck devant former cloison étanche à l'intérieur du four de cuisson, ses grands côtés sont revêtus d'une tôle flexible descendant presque jusqu'au sol ; les extrémités du truck sont également recouvertes de tôle semblable, mais descendant beaucoup moins bas, de façon à assurer l'étanchéité horizontale entre deux trucks consécutifs, tout en laissant un large passage aux gaz sous le train dans toute sa longueur. Les trucks sont saisis par une chaîne sans fin qui les fait progresser lentement à l'intérieur du four, chaque four pouvant en général contenir de vingt à vingt-huit trucks consécutifs jointifs. Le four de cuisson ou four-canal Grondahl est un four chauffé au gaz et la chambre de combustion est située au milieu de sa longueur. Dans le four, les tôles latérales des trucks pénètrent dans des rigoles, régnant sur toute sa longueur et pleines de sable fin, ce qui fait que les plates-formes des trucks jointifs constituent la --cloison horizontale étanche signalée plus haut sous laquelle circule l'air nécessaire à la combustion des gaz ; cet air assure dans ce parcours le refroidissement des cadres et des roues des trucks, ainsi que de la chaîne de traction. L'air de la combustion qui a ainsi circulé sous les trucks depuis leur entrée dans le four jusqu'à leur sortie, revient en ce moment à la partie supérieure du four, en profitant d'un passage qui lui est offert, la série des trucks ne remplissant pas, en effet, le four jusqu'à sa stricte extrémité du côté de la sortie, il se réchauffe alors pro-

ÊTUDE SUR LËS MINERAIS DE FËR SCANDINAVES

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Dressivement en rencontrant des briquettes cuites, de plus en plus chaudes, au fur et à mesure qu'il se rapproche delà chambre de la combustion. On réalise ainsi une récupération sur l'air. Le gaz produit par des gazogènes arrive, au contraire, sans réchauffage au point où se fait sa combustion. Les produits de cette dernière se dirigent ensuite vers le point d'entrée dans le four des trucks de briquettes brutes, cèdent peu à peu leur chaleur en même temps que les briquettes s'échauffent et arrivent finalement à la base de la cheminée à des températures très basses, ordinairement au-dessous de 100° C. La température de sortie des briquettes cuites à l'autre extrémité du four est analogue, du moins dans le cas normal où l'on retire un truck toutes les trente minutes. Dans de pareilles conditions de récupération de chaleur, on comprend que les consommations de houille doivent être très faibles et que la principale cause de perte de calories réside dans l'évaporation de l'eau d'interposition. En fait, dans les installations fonctionnant avec gazogènes, la consommation de ces derniers en charbon descend fréquemment au-dessous de 8 et même 6 p. 100 du poids des briquettes grillées. On peut réduire en partie les pertes par rayonnement, en accolant par un de leurs grands côtés deux fours ordinaires et en réalisant le four dit double, fréquemment employé dans les usines. La température que l'on obtient dans la chambre de combustion est de 1.300 à 1.400°; dans ces conditions, u y a une agglomération intime des grains, et les briquettes, après refroidissement, peuvent subir sans crainte des manutentions assez violentes, comme celles du chargement ou du déchargement à bord de navires. Quand les ateliers de briquetage sont à proximité des hauts fourneaux consommateurs, le briquetage se simplifie et devient beaucoup moins coûteux, d'abord par suite de la possibi-