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ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES

ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES

dépassant fréquemment 50 mètres, on arrive à 56 à Flogberg; d'autres sont un peu moins longs, comme celui de Herràng, qui n'a que 45 m ,60. Sur ces 45 m ,60, 17 m ,60 correspondent à la zone de réchauffement et 17 m ,60 à celle de refroidissement des trucks ; dans la partie centrale, la chambre de chauffe où se fait la combustion a 10m ,40 de longueur et se signale par une surélévation de la voûte, qui laisse alors libre une hauteur de l m ,83 au lieu de l m j 16en section normale, la largeur restant constante et égale àl m ,12. Les trucks porteurs ont des longueurs de 2 mètres et leur charge se compose de deux rangées horizontales superposées de briquettes, soit un poids d'environ 800 kilogrammes ; une certaine diminution de poids des briquettes résulte du départ dans le four de l'humidité contenue, ce qui cause également une diminution des dimensions extérieures; mais cette diminution.de poids est compensée, en grande partie, par le passage de la magnétite à l'état de sesquioxyde de fer, qui augmente, en particulier, le poids de la partie correspondant au fer de 3 p. 100; théoriquement, une certaine fixation d'acide carbonique a lieu également et, en fin de compte, on peut estimer qu'avec le slig à 7 p. 100 d'eau, la diminution de poids entre les matières brutes à l'entrée et les matières finies à la sortie ne dépasse pas 3 à 4 p. 100. Pour ce qui est des dimensions linéaires, elles sont réduites de 3 p. 100 environ dans la grande section ; l'épaisseur subit, au contraire, une augmentation très notable, par suite du tassement, augmentation qui peut atteindre plus de 15 p. 100, de sorte qu'en fin de compte on a une augmentation de volume. La production des fours varie, d'abord d'après leur8 dimensions, ensuite et surtout d'après le degré de désulfuration que l'on désire réaliser ; dans l'appareil de Flogberg, que nous avons déjà signalé, les trucks restent

dans le four à peu près dix-neuf heures; il en est extrait trente-six par vingt-quatre heures, soit, avec la charge de 800 kilogrammes bruts, une production d'environ 27 tonnes par journée de travail ; le four supposé marcher sans réparations donnerait alors 10.000 tonnes dans un an; deux de ces fours existent, ce qui assure à l'atelier complet une capacité de 20.000 tonnes. — A Herràng, il y a trois fours, les trucks y restent dix-huit heures, et la production de 24 tonnes par jour donnerait par an et par four environ 9.000 tonnes dans les conditions de marche actuelle. Comme appareils annexes des fours, il n'y a lieu de signaler que les moteurs qui assurent par chaîne l'avancement des trucks dans l'intérieur, les ventilateurs situés à la base de la grande cheminée d'évacuation de fumée, ainsi que ceux des gazogènes, dans le cas où l'on emploie des gazogènes soufllés. Personnel de service et force. — Le personnel nécessaire à la marche des ateliers de briquetage est très réduit ; il se compose, par poste de douze heures, d'un homme qui assure l'alimentation en slig humide des distributeurs de presses, deux aux presses faisant aussi le chargement des briquettes sur les trucks, un aux gazogènes, et deux à la sortie des trucks des fours pour le déchargement des briquettes. Ceci suffit pour deux fours et deux presses. On a donc douze hommes dans les deux postes ; en plus, pour l'ensemble, un ouvrier aux réparations et un contremaître chef de fabrication qui, comme nous l'avons dit, sont souvent communs avec l'atelier d'enrichissement. Comme force, on a besoin de 6 chevaux par presse, de 5 pour chaque ventilateur de four et de 10 pour chaque chaîne Galle qui assure, par intermittence, l'avancement des trucks dans le four. Prix de revient. —- Il est beaucoup plus facile de don-