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LES MINERAIS STRATIFORMES

ceux du Stâtteberg, étaient caractérisés par un mélange de galène et chalcopyrite argentifère analogue à celui de Saint-Avold ; ailleurs le cuivre existe à peu près exclusivement. La coupe des gisements de Frankenberg comprend, d'après un ancien mémoire de Wurtenberger, les termes suivants : 8. Calcaire brun rougeâtre. 7. Grès gris ponctué de noir, à grain fin et micacé : 1 mètre. 6. Calcaire micacé et sableux, très fissile, avec restes de plantes et traces de sel gemme : 3 à 4 mètres. 5. Argile calcaire grise contenant parfois des restes de plantes et des minerais de cuivre : 0,50. 4. Calcaire sableux et brisé, passant à un grès calcaire : 1 mètre. 3. Argile grise calcaire, parfois très riche en plantes à la base: 0 m ,30 à 0'",60. 2. Niveau métallifère (Kupferletten flôtz). Argile grise calcaire un peu micacée et à tendance schisteuse, pleine de restes de plantes avec minerais de cuivre, contenant aussi des boules aplaties de calcaire avec végétaux (sans structure concentrique), parallèles à la schistosité : 0 m ,30 à 0 m ,50. 1. Grès fin calcaire, passant à un calcaire sableux, contenant déjà des restes de plantes et des minerais de cuivre, manganèse et fer : 0 m ,30.

Cet ensemble repose, tantôt directement sur les grauwackes et schistes argileux du carbonifère, tantôt sur le rothliegende. Il est surmonté par une série de bancs calcaires, parfois dolomitiques, puis par une couche de grès tin dite Letten, qui commence l'étage du grès bigarré, continué par des conglomérats et grès. Le mélange de quelques bancs calcaires avecles terrains à éléments -détritiques, sableux ou argileux, y est à noter. La couche métallifère est riche en restes de plantes carbonisées, appelées « graupen » par les mineurs, notamment en Ullmannia Sro/mi Gopp., puis Alcthropteris Martinsi Germ: et un Pecopteris, sur lesquels les métaux

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DE LA CHAINE HERCYNIENNE

sont presque exclusivement concentrés (*). De semblables restes de plantes se retrouvent également dans les couches du mur et du toit et y amènent parfois une réapparition du cuivre. Le cuivre argentifère, qui a visiblement commencé par être à l'état de pyrite et chalcosine, avec cuivre gris, etc. , s'est transformé en malachite et azurite avec oxyde de fer. La répartition du cuivre argentifère est très irrégulière, non seulement d'une région à l'autre, mais aussi sur un même point. Dans l'exploitation de 1809 à 1813, on a obtenu en moyenne 0,57 0/0 de cuivre et 0,0011 d'argent. Quelle que soit l'origine du cuivre, il est visible que sa précipitation a été déterminée par les matières végétales, qui avaient été entièrement flottées et brisées, mais qui ne devaient pas venir de très loin. On a voulu, comme au Mansfeld, attribuer un rôle génétique aux dislocations que peut présenter la couche. Vers l'Est, entre le massif primaire du Kellerwald et ceux du Harz ou du Thuringerwald, on voit, à Riechelsdorf et Sontra, dans la Hesse (entre Kassel et Eisenach), le zechstein, qui doit former le fond du bassin triasique, reparaître au milieu de lui comme un îlot. Plus au Sud-Ouest quelque chose d'analogue se reproduit dans la région de Frankfurt et de Bieber, entre l'Odenwald et le Spessart. Après quoi viennent, dans l'Est, le système beaucoup plus important du Mansfeld et celui assez pauvre du Thuringerwald. Nous allons maintenant examiner ces quatre districts.

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i (*) On a trouvé par exemple, en 1813, un tronc de 0 ,60 de long, '",40 de large, 0 m ,07 d'épaisseur, formé de charbon mêlé avec de la chalcosine et pesant 15 kilogrammes. C'est l'équivalent de ce que nous ivons vu plus haut à Minorque, p. 503. à 505. Tome XIX, 1911.

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