Annales des Mines (1911, série 10, volume 19)
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LES MINERAIS STRATIFORMES
minerais de cuivre. Cette traînée, large en moyenne de 20 kilomètres, comprend, de l'Ouest à l'Est : Wernersdorf'près de Radowenz, Liebstàdtel, Kozinetz et Strabacov près de Starkenbach, Hohenelbe (sur l'Elbe) et Eipel. On y a reconnu, en divers points, des imprégnations cuprifères, étudiées notamment par Polak, Hering, et, en dernier lieu, par G. Giirich, qui admet l'imprégnation contemporaine comme Hering, tandis que Polak et Rosicky ont défendu l'épigénie. Les gisements de cette région se trouvent en réalité à plusieurs niveaux assez sensiblement différents ; mais nous avons déjà dit que ce n'était pas pour nous une preuve suffisante de l'imprégnation postérieure. Dans l'exploitation la plus orientale, à Wernersdorf près de Radowenz, le rothliegende comprend trois termes principaux : 3. Conglomérat supérieur rouge, gréseux à la base. 2. Schistes rougeâtres ou verdâtres avec couche de porphyre intercalée localement, bancs calcaires et hor.nsteins. Rothliegende < / Niveau cuivreux supérieur. \ Banc à galets plus gros qu'une noix, attei1. ( gnant 6 mètres de puissance. / Niveau cuivreux inférieur. \ Conglomérat inférieur.
Les minerais se trouvent là dans doux lits d'argile schisteuse, au toit et au mur d'un banc à gros galets qui termine à son toit le conglomérat inférieur et qui, lui, n'est pas imprégné. Los exploitations anciennes, vers 1864; n'avaient trouvé aux affleurements que des minerais oxydés. Suivant une règle qui parait générale, les travaux plus récents et plus profonds ont rencontré des minerais sulfurés. Ces sulfures se présentent dans le niveau supérieur, soit en noyaux facilement dégagés delà
DE LA CHAINE HERCYNIENNE
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gangue formés, au centre, de chalcosine, à la périphérie, de pyrite faiblement cuivreuse et pouvant contenir jusqu'à 14 p. 100 de cuivre, soit en filets, gros au maximum comme le doigt, pénétrant dans la roche encaissante, soit enfin en fines imprégnations dans le conglomérat du dessous. On a trouvé, en ce point, des troncs de calamité pénétrés de chalcosine ou renfermant de véritables veines cuivreuses. Le niveau inférieur est beaucoup plus pauvre. Le cuivre est un peu argentifère et contient de faible traces d'or. Il n'est pas question d'autres métaux. Au Nord de Wernersdorf, les schistes marneux de Hasel, près Goldberg, à minerais de cuivre oxydés, se trouvent plus haut dans la série, à peu près au niveau des schistes du Mansfeld dans le zechstein. Ailleurs, à Liebstddlel, les minerais sont dans les conditions du niveau inférieur de Wernersdorf, au milieu de conglomérats puissants. Polak a décrit, de ce côté, des gites de charbon accompagnés de calcaires bitumineux entre Liebsâtdtel, Kostialow. Cziwaska et Ksakow. Là, au mur de charbon, se trouve, entre des conglomérats, un schiste argileux gris verdâtre avec restes de plantes, anthracite et minerais de cuivre. Voici deux exemples de coupes : Conglomérat à grosseur d'une noix. Argile sableuse. Argile sableuse micacée .sans cuivre.
Conglomérat.
Schiste argileux avec charbon et cuivre gris. Même argile verdâtre avec cala- J Conglomérat cuprifère. I mites et cuivre. \ Schiste argileux cuprifère. Conglomérat. Grès verdâtre plus argileux. Grès conglomérat. Conglomérat du mur.
| Une autre mine de cuivre, décrite par Grimm (*), à [ (*) 1831. B. u. II. J. d. Montan Lehranst zu Leoben, VII, p. "9.