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LES MINERAIS STRATIFORMES

DE LA CHAINE HERCYNIENNE

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jamais devenir très riche. Les exploitations, commencées En même temps, la mer ouverte du carbonifère en 1860, sont aujourd'hui totalement abandonnées. On n'y devait se rétrécir peu à peu, ou même disparaître pour signale pas la présence du plomb, mais on a reconnu faire place à une lagune fermée en évaporation. Le niveau des grès cuprifères, qui nous intéresse spé- l'existence du vanadium : métal qui, on le sait, a été constaté à diverses reprises dans des sédiments formés cialement, est formé de grès marneux gris rougeâtre avec aux dépens de terrains primaires : dans le Mansfeld, le fines intercalations de marnes grises à la base. Ces grès Cheshire, à Mazenay, etc. . . sont en relation intime avec le niveau de terrains rouges Il est bien vraisemblable que ces gisements résultent de qui les recouvre et auquel ils passent peu à peu. Autant la destruction de filons de clialcopyrite hercyniens, que par la présence des minerais, ils sont caractérisés par dont les indices sont en effet abondants dans la zone de l'abondance des végétaux. C'est quand les végétaux l'Oural, située immédiatement à l'Est (il est vrai sur deviennent fréquents que la teneur en cuivre augmente. l'autre versant) entre Nij ni-Taguilsk etBogoslovk. Quelques poissons y apparaissent aussi, mais sont rares. L'ensemble des caractères paléontologiques, jusque dans Comparaison avec d'autres régions. — Afin de montrer les couches supérieures du grès rouge, appartient nettela généralité d'un phénomène qui présente, dans les régions ment au permien, point au trias, et l'on peut même douter les plus diverses, des caractères semblables, nous rappelsi le zechstein est représenté. lerons rapidement l'existence de gisements analogues Les minerais de cuivre sont, aux affleurements, des situés sur d'autres continents, soit dans le permo-trias, oxydes ou des carbonates ; suivant la règle habituelle, ils soit encore dans le crétacé et le tertiaire. Souvent nous passent à la chalcosine en profondeur. On les trouve locaretrouverons le rapprochement avec le gypse, la précipilisés sur des troncs, présentant, d'après une coupe de tation par les matières végétales, etc. C. R. Fôrster, des tiges centrales de chalcosine envelopDans l'Amérique du Nord, le tracé que l'on peut faire pées de limonite cuprifère, cuprite ferrifère et malachite. aujourd'hui de la plate-forme primitive et de sa ceinture Leur zone d'extension est considérable et, notamment, de hercynienne ou calédonienne, montre celle-ci partant, sur Perm à Solikamsk, sur -une longueur d'environ 200 kile versant atlantique, de Terre-Neuve et de la Nouvellelomètres, la carte géologique russe signale de tous côtés Ecosse pour suivre les Alleghanys, atteindre les États du du cuivre. Mais l'épaisseur des grès, ou conglomérats Sud, où elle se recourbe vers une direction Est-Ouest imprégnés est faible : en moyenne 0 m ,l à 0 m ,6, rarement m dans l'Arkansas et le Texas et repartir avec une direcl ,5 à 2 mètres, avec une teneur de 2 à 3 p. 100, et les tion Nord-Sud dans le Nouveau-Mexique; le Colorado, etc. imprégnations ont peu de continuité horizontalement. Un Sur ce tracé, on a une série de grès cuprifères permocaractère très remarquable, et qui correspond bien à ce triasiques, dans la Nouvelle-Ecosse, le New-Jersey, le que nous avons déjà rencontré pour le Mansfeld, est Texas, le Nouveau-Mexique et l'Arizona. l'accentuation progressive de la teneur à mesure qu'on se En Nouvelle-Ecosse, le permien de New Annan contient rapproche de l'Oural, où est par suite évidemment l'orides niveaux cuprifères, dans lesquels une partie du cuivre gine de la métallisation. Celle-ci commence à 500 kiloa gardé sa forme sulfurée (clialcopyrite ou chalcosine). mètres de la chaîne et se développe peu à peu, mais sans