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DE LA CHAINE HERCYNIENNE

LES MINERAIS STRATIFORMES

Les gisements de New-Jersey, dont l'origine paraît épigénétique, s'intercalent dans une série contenant de nombreuses diabases et mélaphyres, qui se montrent imprégnées de cuivre dans leurs amygdales, comme celles du lac Supérieur. Au voisinage, les grès triasiques sont cuprifères. Au Texas, les districts de Red-River et de BrazosRiver contiennent d'assez nombreux bancs cuprifères intercalés dans des couches peu inclinées de permien. Le cuivre s'est déposé souvent sur des troncs d'arbres, ou forme une poussière fine avec quelques concrétions noduleuses. Au N.-W. du Nouveau-Mexique , dans les monts Nacimiento, on retrouve du cuivre dans un système de grès et conglomérats triasiques, sous forme de petits liens interstratifiés. Le métal est encore ici lié à des restes végétaux (*). Enfin, dans le Copper Bassin de VArizona, le cuivre est réparti dans des conglomérats, grès et brèches au-dessus d'un granité renfermant lui-même de nombreuses veines cuprifères qui, en profondeur, passent à la clialcopyrite. Il est possible qu'il y ait eu là remaniement presque sur place ; mais on a également soutenu qu'une imprégnation filonienne avait porté simultanément sur les fentes du granité et les interstices du grès. Dans une autre série géologique, les couches cuivreuses du Boléo, en Basse Californie, s'associent à des conglomérats tertiaires mêlés de gypse et de sel, avec intercalations d'andésites et de tufs andésitiques. A Corocoro, en Bolivie, et dans toute un longue zone qui s'étend sur 750 kilomètres de long et 40 kilomètres de large, des grès rouges, probablement crétacés, sont riches en minerais de cuivre (cuivre natif, etc.), sou. (*} A Silver Reef, dans l'Utah, on connaît de même un grès argileux triasique avec plantes, dans les fissures duquel on trouve du cuivre natif ou chloruré.

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vent précipités sur des végétaux et associés avec des intercalations de gypse, sel, etc. En Afrique, signalons encore le grès cuprifère d'AïnSefra, rapporté par les uns au permo-trias, par d'autres au cénomanien. Même fait à Senzedo Itombe, dans l'Angola, où le cénomanien gréseux est imprégné de cuivre et de plomb. A Naukat, dans le Ferghana (Turkestan), le cuivre se retrouve dans des grès tertiaires associés avec des marnes salifères et bitumineuses et sa précipitation est souvent en rapport avec la présence de débris végétaux carbonisés. En Australie du Sud, des faits analogues ont été également signalés (*). Conclusions. —■ J'ai dit, en commençant, qu'il ne me paraissait pas possible de présenter avec certitude une théorie entièrement satisfaisante des gisements stratiformes qui, dans ce mémoire, ont été après examen séparés des gîtes épigénétiques. Néanmoins, l'étude que nous avons faite met suffisamment en lumière un certain nombre de points qu'il est difficile de contester. Tout d'abord la période permo-triasique est remarquablement caractérisée en Europe et dans l'Amérique du Nord par le développement d'imprégnations métallifères, . surtout riches en cuivre, accessoirement plombifères, qui portent généralement sur des grès ou des conglomérats, accessoirement et dans des conditions un peu différentes, sur de petits lits minces argileux ou schisteux. Ce phénomène ne se reproduit dans une certaine mesure, pour des Régions différentes, qu'à l'époque tertiaire. Comme la j période permo-triasique est loin d'être la seule où l'on a

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■S*-)

1888. EDGEWORTH DAVID, Cupriferous shales in permian rocks (Tr. of the geol. Soc. of Australasia, Melbourne). — 1902. BIDDLE, The depos. of copper by solutions of ferrons salts [Journ. of geology, 430-436).

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