Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1911, série 10, volume 20)

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ÉTDDE

SUR

i/ÉTAIN ET

L '() R

EN BOLIVIE

ET SUR LA GENÈSE DES DÉPOTS STANNIFERES

à 1.450 francs la (barilla à 66 0/0 d'étain pur). Dans l'exemple mine n° 1, je n'ai pas compté l'amortissement et l'intérêt du capital, car je n'ai pas le chiffre, mais là aussi le prix de revient total de la tonne de concentrés n'est pas loin de la somme entre 1.400 et 1.500 francs. Droits d'exportation. — La Bolivie grève les concentrés d'étain (barilla) d'un droit d'exportation, quelle que soit leur teneur en étain pur. Le droit prélevé sur chaque quintal de "barilla varie suivant la cote du marché de Londres. Voici un exemple de droits perçus par quintal de barilla. •

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de tuberculose trouvent très souvent une guérison complète, lorsque la maladie n'est pas trop avancée. La maladie à craindre est la lluxion de poitrine (pneumonie ou péripneumonie) aiguë, qui, à «es altitudes élevées, est très redoutable et qui, si on ne prend pas de précautions immédiates, suffit souvent pour mettre fin en trois jours à une carrière sur cette terre. Naturellement on ne porte que des vêtements de laine assez épais. Toute personne souffrant d'une maladie de cœur doit éviter le haut plateau de Bolivie.

L'OR EN BOLIVIE Lorsque à Londres l'étain est coté £

0 à 100 la tonne

I!

0.90

» *n 100 à1 H0

—

J

AA 1,00

110 à 120

—

1,15

120 à 130

—

1,30

130 à 140

—

1,45

140 à 150

—

1,60

150 à 160

—

1.75

160 à 170

—

2,00

Production totale de la Bolivie. — La quantité totale des concentrés exportés de Bolivie en 1906 a été de29.373\5 d'une valeur commerciale de 73.316.349 francs. En 1907, la production a été de 27.677,7 tonnes d'une valeur de 62.175.365 francs. Conditions sanitaires du haut plateau de Bolivie. — La plupart des exploitations sont situées à des altitudes élevées, variant de 3. 600'à 4.800 mètres. Quoique la région se trouve dans la zone tropicale, le climat est froid et très sain. Il va sans dire que la fièvre paludéenne, les moustiques, etc., etc., sont inconnus, ainsi que les insectes et reptiles nuisibles. L'air est si raréfié et si pur que les personnes atteintes

D'après les statistiques, la Bolivie, dans l'espace de trois siècles, a produit 646.800 livres d'or, soit en francs 1.071.200.000. La plus grande partie de cet or provient de ses gisements aurifères d'alluvion ou « placers » dont la plupart sont situés sur le versant Est des Andes (régions de Challana, de Coroïco, de Kaka et de Tipuani), dont les Incas tirèrent de si grandes quantités d'or. Description générale. — En parlant de l'étain en Bolivie, j'ai fait une description de la formation géologique des Andes. Disons tout de suite que, d'une façon générale, on ne connaît pas en Bolivie de filons de quartz aurifère, comme on en trouve en Californie et à l'ouest des Etats-Unis, c'est-à-dire qui soient assez étendus et assez importants pour constituer un centre d'exploitation de premier ordre. Les filons les plus producteurs que l'on rencontre, ceux d'Araca, de Yani, dePallaya, par exemple, permettent une exploitation plus ou moins rémunératrice, niais toujours de second ordre. La région des Andes située au nord de l'Illimani est composée principalement, comme nous venons de le voir, Tome XX, 1911.

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