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LES CATASTROPHES DU PUITS WEST STANLEY

cette méthode ne sont amorcées qu'à une certaine distance des puits, qui varie, suivant les cas, de 200 à 500 mètres. Jusqu'à ce point initial, on ne fait que tracer un quadrillage de galeries découpant des piliers laissés en place et qui ne sont déhouillés que pendant la période finale de l'exploitation de la couche. Parmi ces galeries, l'une est spécialement destinée au roulage et, généralement, à l'entrée d'air ; une hauteur convenable lui est donnée par coupage du toit et du mur ; elle est isolée des galeries de retour d'air par des barrages et cloisons; le maintien des piliers de charbon permet une assez bonne séparation des deux courants. Au delà de cette zone de piliers, est amorcée la grande taille de longwali, avec ses voies de desserte parallèles à la direction générale par laquelle on progresse, et ses voies obliques faisant confluer les bennes de charbon des divers chantiers vers le roulage principal ; voies obliques et voies de desserte sont établies au milieu des foudroyages, en coupant un peu de toit et de mur et établissant, de part et d'autre de la voie, avec les matériaux ainsi obtenus, une double ligne de remblayage partiel limité par de petits murs de pierres. Tous les 50 à 80 mètres, on trace une nouvelle oblique, et le toit, en continuant de s'affaisser, achève de rendre impraticables les voies de desserte et obliques situées en arrière. Dans cette partie des travaux, la canalisation de l'air suivant un parcours déterminé est évidemment plus difficile que dans les régions où des piliers ont été conservés, et il ne parvient parfois jusqu'aux fronts qu'une faible partie du volume d'air envoyé dans la couche. Lorsque là longue taille a atteint les limites du champ d'exploitation, on achève le déhouillement en enlevant les piliers parla méthode du foudroyage et rabattant progressivement jusqu'auprès des puits. Dans chaque couche, les travaux successifs que nous

ET DU PUITS PRETORIA

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venons d'exposer sont entrepris dans trois directions ou davantage à partir des puits, de façon à enlever la presque totalité du charbon compris dans le privilège du propriétaire. Ainsi, dans la couche Brockwell, deux exploitations par longwali étaient en marche vers le Sud et le Sud-Ouest; on prenait les piliers en rabattant du côté du Nord. Dans Busty, on en était à la phase de rabattage aussi bien du côté de l'Ouest que du côté du Nord ; les travaux de l'Ouest étaient seuls actifs au moment de l'accident. Dans Tilley, trois exploitations par longwali étaient dirigées respectivement vers le Sud, le SudOuest et l'Ouest ; les chantiers du Sud étaient arrêtés depuis le 1 er février, ceux de l'Ouest et Sud-Ouest étaient en marche au moment de l'accident. Dans Towneley, trois tailles de longwali étaient en marche : deux au Sud et une à l'Ouest; celle de l'Ouest avait été très récemment attaquée. Le dépilage a lieu, soit au pic, soit à la baveuse. La mine possède dix baveuses : une à disque type Diamond, les autres à barre, type Pick-Quick, toutes à moteur électrique ; sept d'entre elles étaient réparties dans les travaux de Brockwell, Tilley et Towneley ; les trois autres étaient au jour. On se servait principalement de ces haveuses dans le dépilage par grande taille. Un roulage mécanique par câble sans fin est organisé dans les couches Busty et Towneley. Des locomotives à air comprimé sont employées dans Brockwell et Tilley. Les treuils de traînage, les compresseurs d'air placés au fond, les pompes sont, comme les haveuses, mus par l'électricité. Le courant est fourni par une génératrice de 250 HP placée au jour; c'est du courant triphasé à 550 volts. Les principaux moteurs actionnés au fond par ce courant sont : le moteur de traînage de Towneley (100 HP), la pompe de Busty (100 HP), deux compresseurs d'air (48 et 25 HP). Les divers autres petits mo-