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BULLETIN

LES CATASTROPHES DES PUITS WEST STANLEY ET PRETORIA

TABLE DES MATIÈRES.

447

BULLETIN. Pages.

363

INTRODUCTION

NOTE SUR UN NOUVEAU GISEMENT AURIFÈRE EN ANJOU. EXPLOSION DE WEST STANLEY (16

FÉVRIER

Par M.

Situation de la mine Aménagement général; méthode -d'exploitation

366

Ventilation

370

<Msou Poussières Explosifs Récit de l'accident et du sauvetage Discussion des causes et effets de l'explosion

361

g§ 3™ J

'*

311

Conclusions EXPLOSION DU PUITS PRETORIA (21

E.

BELLANGER, Ingénieur au Corps des Mines.

1909).

DÉCEMBRE

1910).

Situation de la mine Aménagement général ; méthode d'exploitation

394

Ventilation Grisou ■ Poussières Explosifs Direction et surveillance Récit de l'accident. Travaux d'exploration et de reprise de la mine. Discussion des causes et effets de l'explosion

3

394 400

. 404

406 412 436

Conclusions APPENDICE. Analyses d'échantillons de charbons et poussières prélevés aux puits West Stanley et Pretoria

Il nous a paru utile de rendre publiques, avec l'autorisation de M. le ministre des Travaux publics, les conclusions auxquelles les observations faites à l'occasion de notre service nous ont permis d'arriver relativement à l'existence d'un gisement aurifère, non encore signalé et paraissant pouvoir être important, dans les départements de Maine-et-Loire et de la Loire-Inférieure. Ce gisement, décelé principalement par les travaux des Anciens (*), consiste en un filon de quartz à pyrites et mispickel, orienté Est-Sud-Est — Ouest-Nord-Ouest suivant la direction même des plis armoricains, commençant (vers l'Est) au NordOuest du village de la Pouëze (Maine-et-Loire), passant à la Boulmaie et à Angrie, traversant ensuite la limite des deux départements pour passer par Vritz, le Pin, Petit-Auverné et se terminer au Nord-Est du village de Moisdon (Loire-Inférieure). A proximité immédiate et au Nord du village d'Angrie, les travaux anciens qui ont porté sur ce filon sont très visibles sur une assez grande longueur ; ils sont traversés par trois routes et n'avaient pas pu passer inaperçus. Mais la nature du gisement ainsi travaillé restait inconnue ; il avait été dit que les Anciens avaient dû rechercher là des sulfures, — ce qui manque un peu de précision et ce qui de plus est presque certainement faux, (*) Ces travaux sont presque certainement antérieurs à l'époque de la domination romaine ; ce seraient donc les Gaulois qui auraient, durant plusieurs siècles, exploité ce gisement. On sait en effet, que dans l'Ouest de la Gaule les Romains, en dehors de quelques cités, n'occupèrent que peu effectivement le pays au Nord de la Loire ; et, au point de vue qui nous occupe, on remarquera que les noms d'origine latine de « Laurière », « Lorière » ou autres analogues, relativement fréquents au Sud de la Loire, ne se retrouvent presque pas au Nord de ce fleuve.