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NOTICE HISTORIQUE

tées à l'organisation de la préparation mécanique, la teneur du minerai en argent s'éleva à 406 grammes pour l'exercice 1872-1873, à 784 grammes pour l'exercice 1873-1874 et à 1.046 grammes pour l'exercice 1874-1875. Ce relèvement de teneur, combiné avec une hausse considérable des cours des métaux, permit à la mine de Pontpéan de réaliser pendant quelques années des bénéfices importants. Il aurait été prudent d'employer la plus grande partie de ces bénéfices à l'amélioration des installations de la mine; les actionnaires préférèrent se répartir 250.000 francs de dividendes du 30 septembre 1872 au 31 juillet 1874. M. Ch. Eloy avait cependant fait ressortir dans ses rapports, notamment dans celui du 20 mai 1874, l'urgence qu'il y avait à créer au puits Républicain un siège central d'extraction et d'épuisement dès que la section de ce puits aurait été amenée aux dimensions nécessaires; il avait rappelé en même temps que les chaudières, alimentées avec de l'eau delà mine,. fonctionnaient dans des conditions déplorables et que la création d'une station d'alimentation, sur la Seiche, s'imposait absolument. L'assemblée générale de 1874 adopta en principe les propositions de M. Ch. Eloy, mais elle ne se décida pas à créer immédiatement les ressources nécessaires. Elle se contenta de voter la création d'un fonds de réserve qui serait, dans l'avenir, alimenté par un prélèvement de 50 0/0 sur les bénéfices. Cette résolution se trouva coïncider avec une diminution fort accentuée desdits bénéfices et n'eut, par suite, aucun effet immédiat. Malgré l'incertitude qui régnait sur l'importance des ressources dont on disposerait dans l'avenir, l'exécution du programme de travaux indiqué ci-dessus fut commencée immédiatement. A la fin du mois de novembre 1874, l'élargissement du puits Républicain fut entrepri par l'orifice supérieur en même temps que par les dix-sep

SUR L'EXPLOITATION DES MINES DE PONTPÉAN

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tième, vingtième et vingt-quatrième niveaux et mené ensuite très activement; dès qu'il eut été terminé, on reprit lefonçage qui fut arrêté le 22 mars 1877, à36 mètres audessous du vingt-quatrième niveau, c'est-à-dire à la profondeur à laquelle on devait ouvrir la traverse du vingtseptième. D'autre part, on continuait à pousser activement les travaux de reconnaissance du gîte. La galerie du vingtième Nord avait retrouvé, en 1862, aune soixantaine de mètres au Nord du puits Saint-Joseph, la colonne minérale reconnue par le dix-septième et désignée depuis sous le nom de colonne du Nord; après l'avoir suivie sur 150 mètres environ, elle était entrée dans une zone stérile où elle avait été arrêtée à 117 mètres au- Nord du puits de la Nouvelle-Mine, au mois d'avril 1874. En même temps on continuait le fonçage du puits des Députés, et on développait le vingt-deuxième et le vingtquatrième niveau, de part et d'autre de ce puits. Le vingt-deuxième n'était qu'un niveau provisoire, destiné à hâter le développement de l'exploitation dans la colonne dite des Députés ; il ne dépassa pas sensiblement la limite de cette colonne ; le vingt-quatrième, au contraire, fut poussé vers le Sud avec une grande activité, parce qu'on devait l'utiliser pour l'attaque sous stot d'une section du puits Républicain. Il était arrivé à la hauteur de ce puits en février 1875 ; à partir de ce moment, son avancement fut ralenti et même suspendu à plusieurs reprises, faute de personnel disponible et aussi parce qu'on utilisa fréquemment la partie du niveau située au Nord de la traverse du puits Républicain pour emmagasiner des déblais provenant du percement de ce puits. Après avoir subi quelques retards dans son avancement, cette section du niveau fut arrêtée définitivement, le 20 juin 1879, à 228 mètres au Sud du puits; elle avait