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NOTICE

HISTORIQUE

reconnu le prolongement de la colonne minérale sur une centaine de mètres au Sud de la traverse. Le vingt-quatrième Nord n'avait trouvé aucune trace . de minerai à partir du deuxième coupement au Nord du puits des Députés, c'est-à-dire depuis le commencement de 1872; vers la fin de 1875, son deuxième coupement rencontra l'extrémité Sud de la colonne du Nord, beaucoup plus développée dans le sens horizontal à ce niveau qu'au vingtième. Cette découverte permit d'augmenter le nombre des chantiers ouverts dans la région nord et de soutenir la production malgré l'arrêt progressif des chantiers de la colonne du Midi. La concentration progressive de l'extraction de minerai dans la région Nord devait mettre bientôt en évidence l'insuffisance des moyens d'extraction et d'épuisement dont la mine disposait. L'extraction se faisait par le puits des Députés au moyen d'une benne unique, suspendue à un câble en acier de haute résistance, de 16 millimètres de diamètre ; la machine à un seul cylindre qui assurait le service était incapable de dépasser la profondeur de 230 mètres (vingt-quatrième niveau). L'épuisement se faisait simultanément au moyen de deux machines jusqu'au vingtième niveau; mais au vingt-quatrième niveau, il dépendait uniquement de la machine des Députés. La puissance de cette machine avait été augmentée, il est vrai, par suite du changement de cylindre effectué en 1873, et cela dans une proportipn suffisante pour lui permettre d'assurer l'épuisement du vingt-quatrième niveau, peutêtre même du vingt-septième, dont l'ouverture ne devait pas tarder ; l'établissement d'un deuxième balancier d'équilibre au vingt-septième niveau avait contribué à améliorer la situation à ce point de vue. Mais les poutres, sur lesquelles reposait le cylindre à vapeur, étaient pourries; la maîtresse tige, construite en sapin à sa partie, supérieure, était également dans un état d'altération réel-

SDR L'EXPLOITATION DES

MINES DE PONTPEAN

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lement inquiétant; d'autres éléments encore exigeaient des réparations urgentes. Pour procéder à ces réparations, il aurait fallu arrêter l'exploitation ; on était donc obligé de se borner à exécuter les plus indispensables en ajournantes autres jusqu'au momentoù l'on disposerait d'un deuxième appareil d'épuisement. En attendant, on devait assurer l'avenir de la mine en continuant les travaux préparatoires, notamment le traçage du vingt-septième niveau (prof.: 261 m ,80). La traverse destinée à amorcer •ce niveau avait été arrêtée, à la fin du mois de janvier 1875, à 8 mètres du puits des Députés ; M. Ch. Eloy le fit reprendre, le 15 juin, mais il n'osa pas la pousser jusqu'au filon. Percée jusqu'à celui-ci, elle aurait fait descendre immédiatement au vingt-septième niveau la plus grande partie des eaux qui se réunissaient jusque-là au vingtquatrième; la machine des Députés, dans l'état où elle était, était incapable de faire face à une pareille augmentation du travail d'épuisement. Il était possible, au contraire, d'effectuer, sur une longueur importante, le traçage du vingt-septième niveau, à condition de tenir celui-ci à une distance suffisante du filon, dans les schistes du mur ; l'expérience acquise au vingt-quatrième ne laissait aucun doute à cet égard. Ce fut le programme qu'adopta M. Ch Eloy; du 8 septembre 1875 au commencement d'octobre 1879, il fit pousser le niveau à une vingtaine de mètres au mur du filon, en s'abstenant strictement de diriger vers celui-ci aucun ■coupement. On ouvrit ainsi 300 mètres de galerie au Sud du puits des Députés, 240 mètres au Nord, sans autre moyen d'épuisement qu'une soulevante accrochée à la maîtresse tige de la machine des Députés. Cette soulevante eut 0 m ,12 de diamètre au début et 0 m ,17 pendant la dernière période du travail. Pour empêcher les accidents qui arrivaient trop souvent à la machine des Députés d'exercer une influence fâcheuse sur l'avancement du vingt-septième, on