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NOTICE

HISTORIQUE

à une augmentation de leur effet utile, qui atteignit environ 40 0/0 ; ce chiffre a peut-être été quelque peu exagéré par l'influence de circonstances spéciales, mais il n'est '; pas douteux que l'amélioration de la production journa- ; lière de l'ouvrier, due à la suppression de la circulation par les échelles, n'ait été, pour la mine, l'origine de bénéfices importants. On ne tarda pas, d'ailleurs, à se rendre compte des services que pourrait rendre la nouvelle machine à un autre point de vue, celui de l'épuisement. Pendant les mois de novembre et décembre" 1877, on dut à deux reprises l'affecter à ce service, huit jours une fois, neuf jours une autre, pour permettre de faire subir aux machines d'épuisement certaines réparations urgentes. Les résultats obtenus, pendant celles des deux périodes ci-dessus où la venue d'eau avait atteint son maximum, peuvent se résumer ainsi. Par trait, d'une durée moyenne de 80 secondes, on avait élevé 1.670 litres d'eau d'une hauteur de 238 mètres avec une consommation de charbon (Cardiff) de 4 iK ,37. Ces chiffres correspondent à un épuisement de 1.252 litres par minute, à une consommation de 2 kg ,93 par cheval-heure (en eau élevée) et à une puissance moyenne développée de 66,4 chevaux. Pendant que la machine suppléait ainsi à l'insuffisance des moyens d'épuisement, le service d'extraction était assuré par la petite machine du puits des Députés, qui devait d'ailleurs être employée assez longtemps encore à la descente des bois dans la mine. L'installation de la machine Libert permit de faire subir àla machine d'épuisement du puits des Députés, du' 3 juillet au 3 août 1878, des réparations importantes. On substitua aux poutres en bois qui supportaient le cylindre de forts longerons en tôle et aux pièces en sapin de la partie supérieure de la maîtresse tige, des pièces en pitchpin ; en même temps on procéda à la réfection de toute lapartie supé-

SUR

L'EXPLOITATION

DES

MINES

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rieure du puits, en fort mauvais état jusqu'à 40 mètres de profondeur. La machine, une fois réparée, pouvait assurer l'épuisement au vingt-septième niveau; on se décida à mettre ce niveau en communication avec le puits Républicain, ce qu'on n'avait pas osé faire auparavant parce qu'on craignait de faire noyer l'avaleresse, et on attaqua des coupements au filon sur toute la longueur du niveau comprise entre le puits Républicain et le puits des Députés. Tous ces coupements trouvèrent le filon non seulement exploitable, mais même fort riche en bien des points. Vers la même époque, on se décida à apporter aux installations de surface une amélioration secondaire en apparence, mais si importante en fait qu'on a peine à comprendre qu'elle ait pu être ajournée aussi longtemps. Depuis 1852, les chaudières étaient alimentées avec de l'eau provenant de la mine. D'après une analyse faite en 1883, ces eaux n'avaient aucune réaction acide, mais elles contenaient par, litre environ l gr ,5 de sulfate de chaux et de magnésie, plus 4 grammes environ de chlorure de sodium. Aussi les incrustations prenaient-elles rapidement des épaisseurs considérables; on en a observé de 17 centimètres. C'était là une situation inquiétante au point do vue de la sécurité et déplorable à celui de la consommation de combustible. Au premier point de vue, elle avait donné lieu,, de la part du service des Mines, à des observations qui avaient été renouvelées périodiquement depuis 1853 et avaient abouti, en 1869, à une mise en demeure de la part de l'Administration. Do son côté, M. Ch. Eloy avait commencé, dès 1867, à appeler l'attention du gérant et du conseil de surveillance sur les inconvénients et même les dangers d'une pareille situation. Ce ne fut qu'au bout de onze années qu'il obtint le crédit, bien modeste cependant, qui était nécessaire pour assurer l'alimentation des chaudières au moyen d'eau de la