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NOTICE

HISTORIQUE

parois en cuivre de ces tuyaux. Avec des tuyaux en acier, à parois épaisses, les coups d'eau ne se manifestèrent plus que parle bruitqu'ils produisaient ; ils paraissent avoir eu pour origine l'insuffisance de la dénivellation existant entre le condenseur et les orifices d'échappement des cylindres, combinée avec la grande variabilité du débit d'échappement qui est inhérente au service d'extraction. Pour donner une idée complète des conditions d'installation du siège principal d'extraction et d'épuisement du puits Républicain, il convient de signaler l'existence, sur ce puits, d'un treuil à vapeur destiné principalement à assurer les manœuvres des grosses pièces de pompes, mais utilisé également pour les opérations de fonçage. Pour qu'il satisfît convenablement à son objet principal, il fallait qu'il permît d'amener, à 1 ou 2 centimètres près, les grosses pièces à une hauteur déterminée et de les maintenir à cette hauteur sans oscillations. La solution du problème avait été obtenue en faisant commander un engrenage monté sur l'arbre du treuil par une vis sans fin actionnée par un arbre à deux manivelles, calées à 90°, ceux-ci étant commandés par deux cylindres à vapeur. Cette disposition a donné toute satisfaction au point de vue de la sûreté des manœuvres, tout en permettant d'obtenir une vitesse de translation d'environ 1 mètre par seconde. Il ne semble pas qu'elle ait provoqué une usure trop rapide de la vis sans fin, contrairement à ce qui s'est produit souvent quand on a voulu employer cet organe à la commande de ponts roulants. En résumé, à partir de 1882, l'outillage des puits était le suivant : 1° Au puits des Députés, une machine d'épuisement à traction directe, de 150 chevaux de puissance nominale, desservie par trois chaudières typeCornwall,etune machine d'extraction de 15 chevaux desservie pardeux générateurs tubulaires ;

SUR L'EXPLOITATION

DES

MINES

DE PONTPÉAN

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2° Au puits Républicain, une machine d'épuisement (Cockerill) de 800 chevaux nominaux et une machine d'extraction (Libert) de 120 chevaux nominaux, desservies par dix chaudières type Cornwall. L'ancienne machine Farcot, de 60 chevaux nominaux, était toujours en service, mais elle ne conduisait plus que la préparation mécanique; 3° Au puits du Midi, une machine d'épuisement, type Cornwall, de 150 chevaux nominaux, desservie par quatre chaudières type Cornwall et une locomobile de 15 chevaux assurant l'extraction. L'entretien de ces diverses machines ainsi que de l'outillage de la laverie était assuré par un atelier bien organisé. Telles furent les installations mécaniques de la mine de Pontpéan pendant la période la plus calme et la plus réellement prospère de son histoire, celle qui s'étend de la réorganisation de la société en 1880-81 jusqu'au milieu de l'année 1890. Sous la présidence de M. Le Bastard et la direction de M. Ch. Eloy, les travaux souterrains furent développés méthodiquement. Le fonçage du puits Républicain se poursuivit par intermittences, à raison d'environ 4 mètres par mois de travail effectif. Pour pouvoir travailler au fonçage en toute sécurité, malgré l'activité du service d'extraction, on établissait au-dessous de la dernière recette en service deux planchers superposés, formés de pièces de chêne de 0 m ,ll d'équarrissage posées avec une légère inclinaison et recouvertes de fascines : l'expérience a montré que la chute d'un wagonnet de minerai et même celle d'une cage ne pouvaient enfoncer le premier plancher. Une ouverture latérale, ménagée en haut de chacun des planchers,, permettait d'extraire les déblais au moyen d'une benne manœuvrée par le treuil de service de pompes ; l'épuisement se faisait au moven d'une soulevante de 0"',17 accrochée à une extrémité d'un balancier, qui était articulé, en son milieu, au dernier corps de pompe Rittinger par fin-