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SUR L'EXPLOITATION NOTICE

HISTORIQUE

termédiaire de deux bielles ; à l'extrémité opposée, par un tourillon engagé entre des coussinets installés à l'intérieur d'une excavation ménagée dans la paroi opposée du puits. Le trente-deuxième niveau fut ouvert, à la fin de novembre 1882, à la profondeur de 307 mètres; le trenteseptième, en 1888, à celle de 357 mètres. Le premier de ces niveaux fut arrêté définitivement, en 1888, au huitième coupement, un peu avant d'arriver à la hauteur du puits du Midi ; depuis le cinquième coupement, il avait trouvé le filon stérile. Dans la direction Nord, au contraire, la minéralisation s'était continuée sur 444 mètres environ, jusqu'au neuvième coupement, avait disparu ensuite, puis reparu entre le treizième et le quatorzième, pour se continuer vers le Nord, sur une longueur de 250 mètres environ (colonne du Nord). Au milieu de l'année 1890, l'avancement du trentedeuxième était à 190 mètres au delà du puits du Chapelet, entre le seizième et le dix-septième coupement. A la même époque, le trente -septième niveau avait acquis un développement de 230 mètres environ vers le Sud et de 270 mètres vers le Nord; les coupements, au nombre de cinq de chaque côté du puits, avaient tous rencontré le minerai. Le développement méthodique des travaux permit d'augmenter à la fois la production annuelle et les réserves de minerai. En 1881, lamine avait produit 3.670 tonnes de galène, 1.485 tonnes de blende et 1.240 tonnes de pyrite argentifère; en 1891, les chiffres correspondants furent de 8.183 tonnes, 2.100 tonnes et 1.721 tonnes. Les réserves de minerai de plomb évaluées en galène marchande à 55 0/0 de plomb, étaient passées de 7.669 tonnes, au 1° janvier 1891, à 13.900 tonnes, au l" juillet 1890. Dans les premières années qui suivirent le changement de constitution de la société de Pontpéan, la préparation

DES MINES

DE PONTPÉAN

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mécanique reçut des améliorations importantes, sans perdre cependant les caractères essentiels qu'elle devait à son origine anglaise, notamment l'absence d'appareils do manutention mécanique et l'emploi de round-bnddlcs pour le traitement des matières fines. Cette formule, imparfaite sans doute à bien des égards, mais très souple et assez économique, si l'on dispose d'une main-d'œuvre peu coûteuse, peut donner des résultats satisfaisants quand elle est appliquée habilement, comme elle l'était alors à Pontpéan. Les améliorations qui furent apportées à partir de 1881 à la préparation mécanique, permirent de réduire les pertes en plomb de 43 0/0 de la teneur, •chiffre brut constaté en 1881, à des chiffres variant entre 20 et 27 0/0, relevés de 1886 à 1889. En ce qui concerne les pertes en argent, au contraire, on n'avait pu obtenir aucune amélioration sensible ; les pertes en zinc avaient montré une légère tendance à l'augmentation, mais la valeur du zinc contenu dans les minerais était trop faible pour qu'il en résultât un inconvénient sensible. Peu après sa prise de possession de la direction, M. Ch. Eloy s'était préoccupé d'assurer l'avenir de la mine par le développement des travaux non seulement on profondeur, mais aussi en direction. Il commença par l'exploration de la région Nord, qui présentait le double avantage de pouvoir permettre plus facilement une demande en extension de concession et d'exposer vraisemblablement à moins de risques d'inondation que la direction du Midi. Dans cette dernière direction, non seulement les avancements du onzième, du vingt-cinquième et du vingtseptième niveau avaient constaté la stérilité du filon sur une longueur assez importante, mais encore celui du vingt-cinquième avait donné assez d'eau pour nécessiter l'établissement de deux serrements, l'un sur le niveau lui-même, l'autre sur la cheminée le reliant au vingt-neuvième. La recherche, entreprise en 1871 à Caran, avait