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NOTICE HISTORIQUE

fin et autres appareils de relèvement et de transport des| matières, une machine de 400 chevaux, du type Sulzer, , à triple expansion et à condensation, prenait la place delà vieille machine Farcot, de 60 chevaux. L'installation nouvelle, commencée à la fin du mois de mai 1891, devait fonctionner le 1 er novembre de la même année ; on fait, elle ne fut terminée que le 1 er avril 1892. Elle avait exigé 34.000 mètres cubes de déblais, 4.500 mètres cubes de maçonnerie, de l.OOOà l.lOOmètres cubes de bois de charpente et 7.000 mètres carrés de toitures. Il est difficile de déterminer exactement la dépense correspondante. Le prix du matériel, chez le constructeur, était de 860.000 francs ; les dépenses accessoires atteignirent un chiffre de 400.000 francs au moins. Les mécomptes ne tardèrent pas à se produire. Six mois après la mise en marche de la nouvelle laverie, on était obligé de reconnaître qu'elle ne pouvait passer, par journée de dix heures, que 350 tonnes de minerai brut au lieu de 500, chiffre garanti par le constructeur. Le nombre des broyeurs était insuffisant ; celuides tables destinées au traitement des boues était, au contraire, beaucoup trop considérable. On prétendit que ce mécompte tenait à une modification de la nature des. minerais ; une pareille hypothèse était peu vraisemblable, étant donné que la production de la mine provenait de tailles disséminées à tous les niveaux et situées, en général, immédiatement au-dessus de celles, exploitées l'année précédente, qui avaient servi à effectuer la prise de l'échantillon type. Il est plus vraisemblable d'admettre que cet échantillon ne représentait pas exactement la composition moyenne des minerais. Pour réparer cette erreur initiale, le constructeur dut installer, à ses -frais, une laverie annexe capable de traiter 150 tonnes de minerai par jour. Les tables, d'un type nouveau, qui formaient un des éléments essentiels de la nouvelle laverie, ne donnèrent

SUR L'EXPLOITATION DES MINES DE PONTPÉAN

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pas les résultats qu'on en attendait. Avec ces appareils, la teneur en plomb des schlamms fut, en moyenne, de 7 p. 100 et s'éleva parfois à 12 p. 100, alors qu'elle n'était que de 4 p. 100 au maximum avec l'ancienne laverie. Pour fournir à la préparation mécanique 500 tonnes de minerai par jour, il fallait une machine d'extraction plus puissante que la machine Libert. Le programme de cette machine fut arrêté un peu après celui de la laverie, avec la préoccupation, d'une part, de desservir les travaux jusqu'à la profondeur de 1 .200 mètres ; d'autre part, de faire collaborer efficacement la machine d'extraction au service d'épuisement, si les circonstances l'exigeaient. Le type choisi comportait deux cylindres de 1 mètre de diamètre, avec 2 mètres de course pour les pistons. La •charge à élever était de 8.000 kilogrammes, dont 2 tonnes pour la cage, 1.200 kilogrammes pour le poids de quatre wagons et 4.800 kilogrammes pour le minerai contenu dans ces wagons. En fait, le poids de la cage dut être porté à 2.800 kilogrammes, celui des wagons à 1.400 kilogrammes en même temps que le poids de minerai était réduit à 4.000 kilogrammes. Pour l'épuisement, on devait se servir de bennes pesant 4.000 kilogrammes environ pour une capacité de 7 mètres cubes. Les câbles, en aloès à section décroissante, devaient avoir, pour une profondeur de 400 mètres, 0 m ,450 de largeur sur 0 m ,080 d'épaisseur à une extrémité, de 0 m ,230 sur 0 m ,030 à l'autre. On estimait que la machine, alimentée de vapeur à 5 kg ,25 de pression, développerait 1.500 chevaux, la contre-pression étant de 0 ks ,25 au condenseur. En fait, elle n'a jamais eu l'occasion de développer une pareille puissance ; au contraire, pour en obtenir une marche à peu près régulière aux profondeurs de 500 à 550 mètres, les pins fortes auxquelles elle ait eu à fonctionner, on était obligé d'étrangler l'admission de manière à réduire la pression de la vapeur sur les pistons à 2ks ,5 environ par centimètre carré. Tome XX, 1911.

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