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Annales des Mines (1912, série 11, volume 1)

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ÉTUDE SUR LES GISEMENTS DE FER DE L'ALGÉRIE m

minerai et 6 ,50 de roche éruptive avant de rencontrer le calcaire du mur. La situation de ce minerai au milieu de l'andésite peut s'expliquer soit en admettant qu'un bloc calcaire a été englobé dans la roche éruptive et transformé ensuite en minerai de fer, soit que l'andésite a pénétré dans une cavité de calcaire. Je. donne ci-dessous deux coupes verticales du gîte.

ÉTUDE SUR LES GISEMENTS DE FER DE L' ALGÉRIE

gulièrement distribué et l'on rencontre de la pyrolusite n'ayant pour ainsi dire aucune gangue autre que du calcaire, à côté de minerai ne tenant que 2 à 3 p. 100 de manganèse. Les parties riches en ce métal se distinguent assez facilement des autres : elles sont plus noires et plus friables ; ce sont des boules ou des veines irrégulières qui, au début de l'exploration (1875), avaient surtout attiré l'attention des chercheurs. Voici les résultats de deux analyses effectuées à cette époque, sur des échantillons recueillis dans la partie Nord du gîte (région de la seconde des coupes verticales ci-dessus) : i Fer Manganèse

Chaux Silice Acide carbonique Eau combinée. . . .

Ouest

FIG.

2. — Coupes verticales du gîte de Sebabna.

Le minerai de Sebabna est un mélange d'hématite et de limonite, toujours riche en manganèse, mais renfermant en quantité assez notable du soufre, du phosphore et de l'arsenic. La teneur en fer varie assez sensiblement d'un point à l'autre de l'amas; de même, le manganèse n'est pas ré-

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î

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p. 100 1,64 42,40 15,70 0,75 12,35 2,50

p. 100 49,64 12,51 » 9,83

Mais, actuellement, on a reconnu qu'il serait malaisé d'obtenir deux catégories de minerai et surtout qu'il était plus économique de vendre les produits sans les trier. On peut dire que, dans le minerai tout venant, la somme des teneurs en fer et en manganèse ne subit que de faibles variations quand on passe d'un chantier à l'autre. Au contraire, la proportion du phosphore et celle du soufre sont peu constantes. En ce qui concerne ce dernier métalloïde, il semble bien que le plus souvent on se trouve seulement en présence de celui que renferme la barytine, gangue constante du minerai ; cependant, dans de rares analyses, on a constaté de très faibles quantités de pyrite, tandis que, inversement, d'autres ont donné plus de baryte qu'il n'en faut pour saturer l'acide sulfurique dosé. Il y a peu de chose à dire sur les gangues; il est évi-