Annales des Mines (1912, série 11, volume 1)
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verticales qui intéressent les principaux des gites de ce groupe, qui sont ou traversés par l'Oued Bou Kourdan ou situés dans son voisinage immédiat : la première coupe passe par l'axe de la voie principale de roulage du sixième niveau (cote 15) ; elle est dirigée Nord 30° EstSud 30° Ouest ; elle montre la forme et la constitution des gîtes de Sidi Bou Hamedi et de Sidi Brahim (n 05 8 et 9), dont la découverte ne remonte qu'à 1906 ; la seconde est effectuée par le plan de symétrie d'un traversbancs situé au niveau 70, qui rencontre une lentille calcaire, partiellement transformée en hématite (n° 10), située au Nord du grand gîte de Baroud et qui n'affleurait point, ce grand gîte de Baroud lui-même (n° 12) et celui de Melkimen (n° 15) ; l'orientation dudit plan est Nord 10° Ouest, Sud 10° Est. Le gîte n° 7 ou de Brika inférieur est situé à la partie Sud d'un îlot calcaire qui forme, sur environ 500 mètres, les deux rives de l'Oued Bou Kourdan à partir de son confluent avec le Chabet Brika. L'hématite de bonne qualité se montrait sur 50 mètres de largeur (c'est-à-dire perpendiculairement aux bancs qui pendent vers le Nord). Un commencement d'exploitation a eu lieu en ce point ; mais, rapidement, le minerai s'est appauvri jusqu'à ne tenir que 26 p. 100 de fer; le calcaire lui-même qui a servi à la construction du port de Benisaf titre 12 p. 100 de fer. Des recherches effectuées au moyen d'une perforatrice à diamants n'ont jusqu'ici donné aucun résultat remarquable. Ce gîte paraît pouvoir être relié à celui de Zenzella(n° 17) dont il sera parlé plus loin. Le gîte n" 8 ou de Bou Hamedi est situé à environ 800 mètres au Sud du précédent, dont il est séparé par des schistes anciens et des argiles au milieu desquelles on a rencontré un massif ophitique. Il est aussi enclavé dans une lentille calcaire qui, vers le Nord, repose sur les argiles dont il vient d'être parlé et qui sont peut-être
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triasiques. Le lias est dans cette région couvert par les sables et les grès jaunes du miocène mojr en et l'amas ferrugineux a été reconnu au cours du creusement des galeries des cotes 15 et 45; à ces niveaux, la traversée du calcaire et de l'hématite est respectivement de près de 300 mètres et de plus de 120. Des recherches ont été effectuées à ces deux étages vers l'Est et vers l'Ouest et ont montré que le gîte s'étendait sur au moins 400 mètres à l'étage inférieur et sur environ 230 à l'étage supérieur. L'aval-pendage de la cote 15 est reconnu par des puits et des sondages dont le plus profond atteint la cote 2. L'hématite ne forme naturellement qu'une partie, qu'il n'est pas commode d'apprécier, de la masse délimitée par ces différents travaux ; au milieu du calcaire, elle constitue des bandes et des boules dont la plus grande dimension semble Est-Ouest. On passe du minerai au stérile par des calcaires ferrugineux ; on rencontre aussi dans le gîte des terres argileuses plus ou moins minéralisées. L'exploitation de ce gisement est en préparation; on en a tiré 7.781 tonnes en 1910. Le gîte n° 9 ou de Sidi Brahim était aussi caché par les grès helvétiens; un très petit affleurement découvert dans l'Oued Bou Kourdan a été le point de départ des travaux de recherches ; ceux-ci ont, d'abord, été creusés dans les grès miocènes qui, bien que peu durs, n'exigent qu'un soutènement peu coûteux ; de 2 en 2 mètres, de petits sondages étaient poussés jusqu'à la rencontre du gîte ; quelques puits y pénétraient, mais étaient arrêtés à la rencontre d'un niveau aquifère. Au cinquième niveau (cote 45), soit à une quinzaine de mètres au-dessous des fouilles exécutées à la base de l'helvétien, on a creusé un réseau de galeries à angle droit qui déterminent une section horizontale du gîte dont la surface n'est pas inférieure à 3 hectares. Des puits ont montré que dans la zone où les grès helvétiens se superposent directement