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ÉTUDE SUR LES GISEMENTS DE FER DE L'ALGÉRIE

rements dont localement la largeur peut atteindre 60 mètres ; d'assez grandes grottes y ont été creusées sans doute par les Kabyles ; deux groupes de travaux de recherches y sont en cours d'exécution ; dans celui de ■l'Ouest, le gîte a une traversée de 20 mètres à 120 mètres au-dessous de la crête ; celui de l'Est, attaqué à 150 mètres en contre-bas du sommet, montre deux bandes d'hématite de 16 et de 12 mètres dont la première a été suivie en allongement sur 50 mètres et en profondeur sur 60. Si, en surface, on rencontre quelques boules de barytine et de cuivre gris, le minerai n'en est pas moins riche, assez pur et, semble-t-il, un peu plus manganésifère que ceux des Babors (*). EXPLORATION ET EXPLOITATION DES DIVERS GISEMENTS.

— Actuellement, les gîtes de Timezrit et des Beni Felkaï sont seuls en exploitation et, si des recherches sont effectuées sur beaucoup d'autres, on ne peut encore faire état que des résultats obtenus dans l'exploration de ceux de l'Adrar Gueldaman, de Bradma et de Tadergount. Je ne parlerai que de çes cinq groupes d'amas. Mines de Timezrit. — Les affleurements de ces amas étaient si peu importants que, longtemps, l'exploitation du minerai à ciel ouvert a été liée à la production des remblais; actuellement encore, l'abatage des parties hautes de certaines masses minérales n'occupe que six ouvriers. La presque totalité de la production provient donc de l'exploitation souterraine. La méthode suivie est la méthode par tranches horizontales successives avec remblais complets. Les tranches ont 2 mètres de hauteur et quand, à un niveau, on a circonscrit le massif par des galeries, on dépile par des recoupes de 2 mètres d'ouverture dirigées perpendiculairement à sa plus grande dimension (*) Il existe dans cette région d'autres gîtes de fer dont certains renferment en outre de notables quantités de cuivre gris, mais dont 1 exploration n'est qu'ébauchée.

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horizontale et que l'on comble aussitôt leur achèvement. Il n'y a proprement que deux étages d'exploitation, aux cotes 475 et 450 ; la communication avec l'extérieur s'effectue par deux travers-bancs. On est obligé d'introduire dans la mine presque tous les remblais qu'on y emploie. Un étage au niveau 420 est en préparation. Afin de donner une idée de ce gisement formé d'un chapelet d'amas peu importants, j'ai représenté sur la fig. de la Pl. VI les principales galeries des niveaux 420, 450 et 475 et les sections horizontales des masses minérales. Voici, de plus, quelques renseignements sur celles qui sont en cours d'abatage (*). L'amas sur lequel portent les chantiers nos 7 et 11 est connu sur une hauteur de 65 mètres, de la cote 505 à la cote 450. Sa section horizontale mesure 100 mètres carrés au niveau 505, 450 au niveau 475 et 1.800 au niveau 450 ; à cet étage inférieur, le remplissage est constitué, sur 300 mètres carrés, par du minerai rouge tenant 62 p. 100 de fer, 5 p. 100 de manganèse avec moins de 2 p. 100 de silice. L'amas n° 10 est dépilé au-dessus de la cote 450, mais il est reconnu par une descenderie jusqu'à la cote 420. L'amas dit de la crevasse est complètement abattu entre les niveaux 450 et 475; mais il a été suivi jusqu'au niveau 403 par un puits qui a servi à la préparation de l'étage 420; à la cote 450, la surface de sa section atteignait 300 mètres carrés. L'amas n° 16, abattu à l'amont-pendage de l'étage 450, offre une section de 750 mètres carrés au niveau inférieur. A l'extrémité Nord-Ouest de l'exploitation, l'amas n" 15,

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