Annales des Mines (1912, série 11, volume 1)
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géodes sont parfois tapissées par des cristaux de fluorine ; elle se subdivise fréquemment, sans que sa largeur excède jamais 2 mètres. D'autres nombreuses cassures, de 5 à 10 centimètres d'ouverture, incrustées surtout aussi par de la barytine et de la fluorine, courent dans des directions très variables. Le long de ces diaclases secondaires, on rencontre quelques rares mouches de malachite; il en est sensiblement de même, en ce qui concerne l'accident médian; en un point cependant, à la
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FIG.
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20. — Coupe verticale du gîte du Coudiat Sauda de trace sur la fig. 2 de la planche VI.
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rencontre de la cassure principale et d'une cassure secondaire, le minerai de cuivre est un peu plus abondant qu'ailleurs, mais sans présenter un intérêt véritable. Coudiat Hallatif et Coudiat Douamis. — Ainsi que nous l'avons dit, la ligne des crêtes du contrefort de l'Ouenza est sensiblement dirigée du Sud-Ouest vers le Nord-Est ; le point le plus haut est à l'altitude de 720 mètres dans la partie Sud-Ouast du chaînon (Coudiat Hallatif) et dans la partie Nord-Est (Coudiat Douamis). La crête du premier de ces mamelons allongés est constituée, sur une longueur d'environ 1 kilomètre, par de l'hématite; la bande minéralisée présente une largeur qui varie de 50 à 100 mètres. Sur les flancs du contrefort, le minerai est recouvert par un manteau calcaire. Mais, d'une part, dans le col séparant le Coudiat Sauda du quartier que nous décrivons, les conglomérats récents
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apparaissent ; des puits anciens qui les ont traversés ont fourni des déblais ferrugineux ; on est donc en droit de supposer que le gîte se continue vers le Sud-Ouest sous la zone déprimée où affleure la brèche quaternaire. D'autre part, à 200 mètres environ au Nord-Est des affleurements, une carrière montre le minerai sous une épaisseur de calcaire de 3 à 4 mètres. Enfin, sur les pentes Sud-Est du Coudiat Douamis, de nouveaux indices se manifestent, couvrant une surface à peu près circulaire de 150 à 200 mètres de diamètre. Des travaux de reconnaissance ont été exécutés aux deux extrémités du Coudiat Hallatif. Parmi ceux du SudEst, le plus intéressant est la galerie n° 1 prise, à la cote 626, à partir du versant Nord-Ouest du chaînon ; elle est à peu près normale à la ligne des affleurements et traverse 200 mètres de minerai. A environ 450 mètres à l'Est de cet ouvrage, la galerie n° 2 a été attaquée sur le flanc Sud-Est de la colline à la cote 639 ; elle mesure 280 mètres et est dans le minerai sur 230 mètres. Au contraire, un autre travers-bancs (altitude 615) passe sous l'affleurement du Coudiat Douamis, mais reste au stérile. Le long de la crête du chaînon dont il s'agit ici, on suit, d'une façon assez continue, une zone cuivreuse dont la largeur peut localement atteindre de 3 à 4 mètres ; elle marque encore le passage d'une fracture longitudinale à remplissage bréchiforme ou terreux d'hématite et de barytine; la malachite, qui seule apparaît en surface, n'est pas régulièrement répartie le long de la bande ; il paraît y avoir enrichissement aux deux extrémités de la ligne de collines et particulièrement à l'extrémité Nord-Est. D'assez nombreux puits anciens jalonnent l'affleurement de ce filon médian, mais certains d'entre eux sont seuls entourés de déblais cuivreux. La zone qui vient d'être décrite a été également rencontrée dans les galeries de