Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1912, série 11, volume 1)

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EXPÉRIENCES SUR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE

terme de la quatrième série, nous sommes parvenu à établir la théorie des explosions que l'on trouvera ci-dessous et nous en avons contrôlé l'application parla discussion des diagrammes d'expériences ; nous avons enfin tracé les méthodes par lesquelles il sera possible de déduire de ces diagrammes les connaissances utiles à l'étude du fonctionnement des dispositifs d'arrêt et les coefficients nécessaires à la généralisation. Le présent rapport comprendra les quatre parties suivantes : Dans un premier chapitre, nous décrirons nos appareils et méthodes de mesure et d'enregistrement et nous préciserons les conditions des essais. Le second chapitre sera consacré à la description des essais ; nous rappellerons les résultats partiels déjà publiés en les complétant par ceux qui furent obtenus postérieurement à cette publication ; alors que le premier compte rendu se bornait à énoncer le résultat brut des essais, nous commencerons, dans ce chapitre, à dégager, par l'étude des mesures et diagrammes, les principales caractéristiques du développement des explosions. Nous exposerons dans le troisième chapitre notre étude théorique des lois de propagation des ondes en ayant égard aux circonstances qui se présentent au cours d'une explosion de poussières dans les mines. Enfin au quatrième chapitre nous montrerons par quelques exemples types comment s'applique la théorie et quelles conséquences on en peut déduire.

ET SUR LES

MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS

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CHAPITRE I. OUTILLAGE EXPÉRIMENTAL.

I. —

GALERIE.

Les essais de la quatrième série ont été exécutés de fin mai 1909 à fin août 1910, dans la galerie principale de la Station d'essais de Liévin, longue à cette époque d'environ 230 mètres. La galerie, rectiligne, comprend deux parties : un premier tronçon de 30 mètres de longueur en béton de ciment armé, un deuxième tronçon de 200 mètres de longueur en tôle d'acier avec coffrage intérieur en bois Nous rappelons que le tronçon de ciment armé a une section intérieure trapézoïdale de 2 m2 ,80, la hauteur étant de l m ,85, la largeur de l m ,40 au plafond et l m ,60 au radier. Sur les quatre angles de ce trapèze, le béton forme des pans coupés qui sont interrompus tous les 60 centimètres de façon à permettre le logement éventuel des cadres de mine et de donner à ceux-ci un solide point d'appui pour résister à la poussée des explosions. La galerie est bien dégagée extérieurement, et l'on observe les progrès de la flamme au moyen de douze fenêtres, ou hublots, mesurant 200 sur 150 millimètres, munies de verres armés de 30 millimètres d'épaisseur. Ces fenêtres sont ménagées dans le béton, à mi-hauteur de la paroi latérale qui fait face à la salle d'observation, située dans le bâtiment principal. Ce tronçon est calculé de façon à résister, avec les coefficients de sécurité habituels, à une pression interne de