Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1912, série 11, volume 1)

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EXPÉRIENCES SUR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE

ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS

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tiennent à 205 une pression moyenne d'environ 0 ,500. C'est à peine si cette pression se relève quelque peu au moment du passage de la flamme. Après quoi, vient l'onde de détente finale dont on observe, comme de coutume, le passage à 85, un instant après. Comme cette chute finale de pression n'avait pas été précédée d'une importante montée de la pression, il n'y a naturellement pas à enregistrer le passage d'une seconde bosse après réflexion sur le fond de la galerie.

galerie libre avec des poussières sur toute la longueur sans aucun dispositif d'arrêt et avec des finesses ou quantités différentes d'une partie de la galerie à la suivante. Certains de ces gisements complexes ont eu pour objet 225

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Fio. 14. — Explication des signes employés dans les schémas. Au-dessus sont figurées la nature, la finesse et la quantité des poussières déposées dans les diverses parties de la galerie, selon les conventions de la figure 14. La hauteur des bandes est proportionnelle a la

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Gisements non uniformes. — Zones de poussières grossières (fig. 15) (*). — Quelques essais ont été faits en (*) Explication des signes employés dans les schémas. — Les longueurs sont représentées à l'échelle du 1/380. Le fond fermé de la galerie, point origine de l'explosion, est à gauche. Le gros trait inférieur représente le trajet parcouru par la flamme; quand elle s'est arrêtée entre deux hublots, le trait est plein jusqu'au dernier hublot où elle a été vue, pointillé jusqu'au premier hublot où elle a cessé d'être vue; quand elle a dépassé l'orifice, on a représenté à l'échelle, et noté, en mètres, la longueur approximative de son épanouissement au delà de cet orifice.

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Zones de poussières grossières.

d'obvier aux difficultés que provoquaient les fuites du fond de la galerie avant que nous n'ayons reconnu l'influence de ces. causes perturbatrices. Nous mettions au début des poussières très fines sur 30 ou 50 mètres de longueur pour être sûrs de bien amorcer l'explosion, puis des poussières plus grossières pour éviter le risque d'un éclatement en grand de la galerie. On obtenait ainsi des résultats à peu près semblables à ceux que l'on a retrouvés ensuite avec un fond bien étanche et en réduisant à 5 mètres, comme d'habitude, la longueur des poussières quantité de poussières déposées ; un demi-millimètre de hauteur représente 100 grammes par mètre cube de galerie. Les chiffres portés au-dessous du gros trait inférieur mesurent le nombre de centièmes de seconde écoulés pendant le trajet de la flamme, depuis le début de l'explosion. La lettre a signifie que la mesure se rapporte à l'instant de l'arrivée de la flamme sur l'axe de la galerie et non au plafond, comme de coutume. Les chiffres portés au-dessus du schéma indiquent les pressions Waxima atteintes dans la galerie, exprimées en kilogrammes par centimètre carré. L'arrosage est figuré par des lignes ondulées (fig. 14). Le nombre de lignes représente le nombre de litres d'eau par mètre courant de galerie.