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EXPÉRIENCES SUR LES POUSSIERES DE H0U1LLÉ

différentes conditions d'essai (*). Mais la zone de 100 mètres est-elle encore efficace si l'explosion initiale est plus étendue ? L'essai 394 laisse la question dans le doute. Après un parcours de 120 mètres en gisement favorable, la flamme traverse la zone d'isolement et dépasse l'orifice de 18 mètres. Le doute est le même que pour la zone d'arrosage. La flamme n'est pas très épanouie; la pression qui s'était d'abord élevée jusqu'à 3 ks ,200, est retombée à l k «, 400 vers l'orifice ; mais malgré l'atténuation de violence, on ne peut affirmer que l'explosion n'aurait pas continué à se propager si elle avait, en une galerie plus longue, rencontré de nouveau un gisement favorable. L'essai 494 a été combiné avec une zone initiale de 165 mètres, en sorte qu'il n'est resté que 55 mètres de zone d'arrêt. Cette fois, les matières incombustibles de la zone d'arrêt étaient constituées par des cendres fines de générateur, beaucoup plus grossières que les poussières habituelles, mais à la dose de 900 grammes par mètre cube. La flamme sortit d'environ 60 mètres ; l'explosion fut franchement violente, la pression à l'orifice atteignit

ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS

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sultat n'est pas très encourageant. Les trois essais 220, 221 et 227 indiquent tout de suite, par la longueur des flammes obtenues, que le mélange à 50 p. 100 de schistes, efficace pour arrêter une explosion à son début, dans les conditions des essais, est cependant' bien loin d'apporter une entrave à sa propagation dès que celle-ci a pris quelque extension ; aussi les essais suivants furent-ils pratiqués avec la proportion de 75 p. 100 de schistes.

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10 k S700. Zones de poussières charbonneuses schistifiées (fig. 22, 23 et 24). — Plus importants par leurs conséquences pratiques que les essais ci-dessus, sont ceux que nous avons réalisés en plaçant sur la zone d'arrêt des mélanges de poussières charbonneuses et schisteuses. Ce sont en effet des mélanges de ce genre qui composeront toujours, dans la pratique, les zones schistifiées. Un coup d'œil sur le tableau des quatorze essais que nous avons consacrés à cette étude dans le cas d'un gisement initial très favorable de 50 à 75 mètres de longueur, montre que le ré(*) Nous faisons allusion au développement dissymétrique de l'explosion et à la détente en arrière de la flamme qui sont de règle dans les essais d'Altofts.

FIG.

22. — Zones de poussières charbonneuses schistifiées.

Cette proportion a été choisie dans la pensée qu'il fallait qu'elle se montrât efficace pour que l'on pût considérer la schistification comme une vraiment bonne solution du problème de la séparation des quartiers par zones d'arrêt ; car, avec la marge de sécurité indispensable, si le tauxlimite, aux essais, était supérieur à 75 p. 100, on serait conduit à prescrire, dans la pratique, l'abaissement de la teneur en charbon à un taux si infime que la méthode deviendrait, sinon irréalisable, du moins d'un moindre in-