Annales des Mines (1912, série 11, volume 1)
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EXPÉRIENCES SUR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE
mélangé les poussières schisteuses, d'abord déposées en ce point, les poussières charbonneuses, venues de la zone initiale et les suies, résultant de la combustion. Ainsi, le gisement placé dans une zone d'arrêt ne commence à. avoir son plein effet qu'à une certaine distance au delà du début de la zone, mais peut inversement contribuer à rendre moins favorable à la propagation le gisement poussiéreux qui lui succède.
sières grossières ; on obtient un coup à balancements, avec parcours total en plus de 5 secondes et flamme, de 20 mètres seulement à l'orifice. Il en est de même du coup 273 succédant à l'essai 272 où la flamme avait à peine atteint la zone d'arrêt. Mais en réduisant à 50 et 30 mètres la zone initiale, cette fois cependant très fa-
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Il n'en est pas moins vrai que, lorsque l'on constate qu'après 75 mètres seulement de gisement favorable, la flamme parcourt et dépasse une zone schistifiée de 150 mètres, il est à présumer que cette zone schistifiée ne réalise pas des nuages complètement impropres à la propagation dans les conditions des essais, et que celle-ci risquerait de se continuer sur des longueurs beaucoup plus considérables. Ces conclusions cadrent bien avec les premiers résultats que nous avions obtenus, montrant que l'ininflammabilité n'était atteinte que pour de très hautes proportions de schistes. La faible violence des explosions amorties par les zones schistifiées vérifie en même temps la proposition relative à la faible vitesse de combustion dans les mélanges schisteux. Dès lors il est probable que si l'explosion initiale n'est pas assez violente pour produire une bonne mise en suspension des poussières sur toute la longueur de la galerie, la combustion dans le mélange schisteux ne sera pas, de son côté, assez vive pour suffisamment entretenir cette mise en suspension, et l'explosion pourra finir par s'arrêter soit par insuffisance de soulèvement des poussières, soit par diminution de l'intensité des remous dont l'influence accélératrice a déjà été indiquée. Et c'est ce que nous avons vérifié, en effet, par les essais 271, 272, 273, 265 et 264. Dans le premier de ces essais, les 75 mètres de gisement initial sont constitués par des pous-
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ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS
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24. — Zones de poussières charbonneuses schistifiées.
vorable, on eut non seulement le ralentissement, mais l'arrêt de la flamme vers 150 ou 100 mètres de l'origine. Nous concluons donc que l'efficacité des zones d'arrêt obtenues par schistification, toutes les fois qu'il y aura lieu de craindre la présence de poussières charbonneuses jusqu'à un taux avoisinant 25 p. 100, peut être considérée «omme nulle en présence d'une explosion initiale un peu forte, même quand la zone schistifiée a jusqu'à 150 mètres