Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1912, série 11, volume 2)

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EXPÉRIENCES SDR LES POUSSIÈRES DE HODILLE

d'essais, on a employé un four électrique avec spirale chauffante en platine ; le régime normal du four est de 12 ampères sous 115 volts. Le tube de porcelaine est chauffé sur une longueur mesurant exactement 10 centimètres, d'une façon beaucoup plus uniforme que dans l'ancien dispositif ; il s'ensuit qu'un même charbon va nous donner des flammes plus volumineuses que dans les essais précédents où la zone chauffée n'avait que 8 centimètres de longueur. Nous avons donc procédé, afin de pouvoir comparer les nouvelles séries avec les précédentes, à un nouveau tarage de l'appareil, comme il y aurait lieu de le faire toutes les fois que l'on en modifierait une pièce importante. Nous avons adopté comme types de séries les flammes classées avec lesnuméros 5, 7, 11 , 17, 23, 34, 39, d'après les essais faits au four à chalumeau, et nous les avons photographiées à nouveau dans nos nouvelles conditions d'essai. Ce nouveau tarage nous a permis de constater que cette légère augmentation de la longueur du tube faisait plutôt mieux ressortir les différences de volume entre les divers types de séries. Nous croyons, cependant, qu'il y a lieu de limiter la longueur du tube à 10 centimètres; car, en employant des tubes plus longs, comme nous l'avons fait dans de premiers essais non mentionnés ici, où la longueur atteignait jusqu'à 60 centimètres, on obtient des inflammations retardées qui gênent beaucoup les mesures. Dans les essais au four électrique, nous avons légèrement modifiéle mode de mesure de la température. Les fils du couple sont placés, sur toute la longueur située à l'intérieur du tube, en contact avec la paroi. La température lue pour une même température de paroi est plus élevée qu'avec l'ancienne disposition; nous avons vérifié par des mesures comparatives qu'au chiffre de 900°

ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS

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auquel on se tenait toujours pour les essais ci-dessus, correspondait celui de 1.075°, auquel on s'est habituellement réglé dans les essais dont nous allons maintenant parler. Influence de la température du four. — On a opéré sur du charbon de Liévin à 28,9 0/0 de matières volatiles et 9,9 0/0 de cendres. Les poussières ont été tamisées au tamis n° 240, la pression de soufflage a été de 30 centimètres de mercure. Trois essais effectués à des températures de 1.075, 1.150 et 1.200° nous ont permis de constater que la flamme croissait avec la température, mais d'une façon assez lente, de telle sorte que de légers écarts de température ne modifient pas sensiblement l'aspect des flammes enregistrées par cette méthode. La flamme se classe dans la série F pour une température de 1.075°, puis à la limite des séries F et G pour 1.150°, elle passe ensuite dans la série G pour 1.200°. Essais effectués avec des poussières oxydées prélevées au fond de la mine. — Les poussières prélevées au fond ont toutes été tamisées au n° 240, afin de pouvoir être essayées dans les mêmes conditions que les autres poussières. Les poussières tamisées risquent de nous apparaître plus dangereuses que les poussières brutes, notamment si celles-ci renferment beaucoup de particules grossières qui sont supprimées par le tamisage et qui, nous l'avons vu, donnent à poids égal des flammes moins volumineuses que les particules fines; de plus, ces dernières, seules soumises à l'essai, sont, dans les poussières de Liévin, plus riches en matières volatiles et plus pauvres en cendres que les parties grossières par suite de la plus grande dureté du rocher. Afin de déterminer quelle pouvait être la différence entre les flammes d'une poussière tamisée et d'une poussière brute, nous avons recommencé l'essai avec la pous-