Annales des Mines (1912, série 11, volume 2)
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EXPÉRIENCES SDR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE
4° Essais d'inflammation par une lampe à pétrole. — Les^ essais ont été effectués avec une lampe de forme parallélipipédique à base carrée de 105 millimètres de côté et de 135 millimètres de hauteur. La flamme de la lampe est un peu au-dessus du centre de la lanterne ; l'alimentation d'air se fait par deux ouvertures de 6 millimètres de diamètre situées à la base inférieure de la lanterne et l'évacuation des gaz brûlés par deux systèmes d'ouvertures d'environ 4 centimètres carrés de section chacune, situés au sommet de la lanterne. Deux des faces de la lanterne portent un carreau amovible de 8 centimètres X 6'"\5. Nous avons essayé la lampe avec l'un de ses carreaux enlevés et en la plaçant dans différentes positions par rapport à la direction du courant poussiéreux. Lorsque l'ouverture est à l'opposé du courant la flamme étant ainsi protégée contre ce dernier, nous avons obtenu l'inflammation dans les deux essais effectués avec une flamme de 3 à 4 centimètres (essais 84-97). Avec l'ouverture latérale nous n'avons pas eu d'inflammation dans deux cas (essais 85 et 87) ; dans ùn troisième essai, nous avons observé des bouffées de flamme, indication du cas limite (essai 86). En portant la hauteur de la flamme à 6 ou 7 centimètres, nous avons obtenu une inflammation franche (essai 88). Avec l'ouverture placée face au courant et une flamme de 6 à 7 centimètres, nous avons obtenu une inflammation (essai 92) et un cas limite (essai 93). Dans un autre cas (essai 94), la lampe a été éteinte par le courant poussiéreux. Nous avons repris cet essai en plaçant la lampe à 50 centimètres de l'orifice pour diminuer les chances d'extinction et nous avons de nouveau obtenu le cas limite (essai 95). Influence de la diminution de ï ouverture libre. — L'examen du tableau ci-dessous nous montre qu'en ne lais-
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