Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1912, série 11, volume 2)

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EXPÉRIENCES SUR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE

sant libre que le tiers de la surface du carreau précédemment enlevé on supprime les inflammations ; l'ouverture est alors de 6 cm ,5 X 2l' m ,5. Nous verrons plus loin que cet orifice limite est beaucoup plus petit avec les lampes à acétylène qui donnent une flamme beaucoup plus chaude. 5° Essais d'inflammation par une lampe à acétylène. — Tous les essais ont été effectués avec des nuages poussiéreux renfermant 690 grammes de poussières par mètre cube d'air soufflé. La lampe dont on s'est servi pour les essais est une lanterne de bicyclette, à réllecteur, donnant une flamme de 1 centimètre à 1 centimètre et demi; le diamètre du réllecteur est de 7 centimètres. On a commencé par essayer d'allumer le nuage poussiéreux avec cette petite flamme nue; on a pour cela enlevé le réflecteur de la lampe à acétylène. Dans ces conditions, on voit partir de la lanterne des bouffées de flamme, mais la combustion ne se propage pas à tout le nuage et la lanterne à acétylène s'éteint très rapidement (essais 104, 105). Nous avons essaj'é ensuite la flamme produite par un double bec à acétylène nous donnant une flamme de 3 à 4 centimètres ; dans ces conditions, nous n'avons pas observé d'inflammation, mais des bouffées de flamme ; nous ferons, toutefois, remarquer qu'avec ce système de bec, on obtient des flammes beaucoup moins stables qu'avec le dispositif précédent et que dans tous les essais la lampe a été soufflée dès le début (essais 106, 107, 108). Nous avons ensuite repris la petite flamme et nous l'avons protégée de l'action directe du courant d'air ; nous avons employé pour cela la lampe munie de son réflecteur, mais sans, son verre.

ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS

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Dans ces conditions, lorsque la lampe n'a pas été éteinte par le courant d'air poussiéreux, c'est-à-dire lorsque l'ouverture a été placée latéralement ou à l'opposé du courant d'air, nous avons toujours eu inflammation du nuage. .- La lampe a été placée avec le réflecteur à l'opposé du courant dans les essais 109, 116, 133 ; chaque fois la lampe brûlait après l'essai et le nuage s'était enflammé. Dans l'essai 110 le réflecteur était placé latéralement et il y a eu inflammation. Au contraire, dans les essais 114 et 115, où le réllecteur était placé face au courant, la flamme a été soufflée. ' Les essais 109, 116 et 133 ont été répétés, depuis, un grand nombre de fois devant des visiteurs et, dans tous les cas, nous avons eu inflammation. Dans les essais avec la lampe à acétylène, l'inflammation ne se produit qu'au bout de quelques instants, alors qu'elle est instantanée avec les brandons. Ceci est probablement dû à ce que l'air se trouvant dans le réflecteur forme matelas et n'est pas immédiatement chassé par l'afflux d'air poussiéreux; l'inflammation ne se produit que lorsque la densité de nuage voulue estatteinte dans l'intérieur de la lampe. Influence de la diminution de V ouverture libre. — Nous avons essayé de supprimer l'inflammation des poussières en diminuant l'accès de ces dernières dans la lanterne à acétylène. Nous avons pour cela mis à la place du verre des feuilles de clinquant qui viennent obstruer une portion déterminée de l'entrée du réflecteur. Avec une feuille de clinquant obstruant soit la moitié supérieure, soit la moitié inférieure du réflecteur placé à l'opposé du courant, nous avons eu inflammation du nuage (essais 117, 118). Lorsque l'obstruction a atteint les trois quarts de la hauteur du réflecteur avec orifice libre en haut, nous Tome II, 1912.

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