Annales des Mines (1912, série 11, volume 2)
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EXPÉRIENCES SUR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE
tégée est placée dans un courant d'air poussiéreux, on constate qu'une quantité notable de poussière y pénètre, puisqu'après un essai le dépôt sur le porte-mèche et le rallumeur atteint une épaisseur de 1 à 2 millimètres ; au bout de deux ou trois essais, la quantité de poussières déposée est suffisante pour obstruer complètement le tamis inférieur et amener l'extinction de la flamme. Les matières volatiles dégagées par les poussières au voisinage de la flamme ont-elles donné naissance à un mélange explosif, qui, s 'allumant au contact de cette dernière, aurait transmis l'inflammation au nuage extérieur? D'autres hypothèses sont possibles. La lampe qui nous a servi dans nos essais était entièrement neuve et l'essai 135 était le deuxième que nous exécutions avec cette lampe ; peut-être y a-t-il eu une inflammation de vernis, ou de benzine répandue accidentellement sur le pot. Quelle que soit la cause de cette inflammation, elle nous paraît être d'une probabilité excessivement faible ; les tamis paraissent constituer une bonne protection contre le danger d'inflammation; il est bon de rappeler à ce propos qu'avec la lanterne à pétrole, nous avons pu maintenir une ouverture libre de 2 cm ,5 X 6 cm ,5, sans qu'il y ait eu d'inflammation . Les essais effectués avec la lampe à flamme protégée sont résumés dans le tableau suivant :
SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS
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