Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1912, série 11, volume 2)

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zeuxetschlstesargileux, sileurs passages fréquents de l'une à l'autre variété n'en rendaient la classification difficile. Les schistes quartzeux amydaloïdes passent parfois à la quartzite, ce qui lui donne l'apparence d'un porphyre. Ils sont traversés par des veines de spath calcaire souvent quartzeux et par de véritables filons de feldspath dirigés Nord- Sud avec pendage vertical. Ils renferment quelquefois également des cristaux de sulfate de chaux. Plus au Nord, c'est-à-dire au fur et à mesure qu'on s'éloigne du contact, les schistes deviennent argileux. On peut donc admettre que les schistes de cette région étaient primitivement argileux, et qu'ils ont été métamorphosés au contact des roches ophiolitiques au moment de leur venue au jour. Leur pendage général varie entre 20 et 40° vers Nord ou Nord-Ouest ; dans la partie septentrionale, ils plongent vers Est. Conglomérat. — En dehors de ces deux formations principales, il existe, à peu près au contact de la serpentine et des schistes quartzeux, un conglomérat dont les gros éléments ont été empruntés aux roches avoisinantes. Dans les parties supérieures, la structure devient bréchiforme et les couches forment une véritable brèche composée de fragments ferrugineux de schistes quartzeux cimentés par du quartz blanc ou par de l'oxyde de fer, et présentant des cavités où l'abondance de ce dernier lui donne l'apparence d'un véritable minerai de fer. Le pendage des couches supérieures est de 50° Sud-Est. Calcaires. — Les calcaires sont rares dans ces parages et forment des îlots peu importants; leur couleur est blanchâtre et leur structure finement cristalline; ils sont en outre pétris de petits cristaux de pyrite de fer. Age de la formation. — De tout ce qui précède, il résulte qu'il y aurait eu plusieurs venues déroches basiques postérieurement à la formation des schistes, sans qu'on puisse dire si la serpentine est plus récente que l'eupho-

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tide, qui, toutes deux, peuvent être considérées comme de l'éocène. Les schistes appartiennent peut-être au tertiaire inférieur ; les brèches et conglomérats représentent les dépôts tertiaires les plus récents. Gisements minéraux. — Il existe à Arghana plusieurs gisements cuprifères ; certains sont connus, d'autres peu ou pas explorés, mais un seul a fait l'objet d'une exploitation tant soit peu régulière depuis une soixantaine d'années : c'est celui qu'on a appelé l'amas principal. Ce gisement, situé sur le plateau de Dévé Duzi, à 500 mètres au Sud de la ville haute, se trouve en plein massif éruptif et est recouvert par les schistes quartzeux qui forment en cet endroit un lambeau détaché de la masse principale. Autant qu'on a pu le reconnaître par les différents travaux effectués jusqu'à ce jour, il serait formé d'un amas en forme d'ellipsoïde aplati; sa section horizontale serait une ellipse dont le grand axe, dirigé N.-104 0 , aurait 200 mètres de longueur, et le petit axe, 110 mètres environ. Jusqu'au niveau des travaux actuels, l'épaisseur re-' connue est de 25 mètres; on n'a aucune donnée sur sa profondeur au-dessous, et on ne saurait dire si l'amas se termine en fond de bateau, ou si, à une profondeur quelconque, il prend l'allure franchement filonienne. Une indication en faveur de cette deuxième hypothèse serait peut-être fournie par ce fait qu'au cours de son avancement, une première galerie d'écoulement aurait recoupé, à proximité de l'amas, quatre filons ou fentes dirigés N.-45°-0. dont les parois étaient recouvertes de cristaux de sulfate de cuivre. En outre, derrière le boisage d'une ancienne descenderie (n° 6), inaccessible depuis plus de trente ans, on avait constaté la présence d'un filon de 20 centimètres de