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NOTE SUR LES MINES DE CUIVRE

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largeur dirigé aussi N.-45°-0. dont le remplissage consistait en quartz et en érubescite. Ces quatre ou cinq fentes filoniennes, parallèles entre elles, paraissent être en relation avec l'amas principal et peuvent aider à expliquer la genèse de la formation cuprifère. L'amas principal a été attaqué dès l'origine par neuf desconderies tortueuses, qui ont toutes atteint le toit du gisement à une profondeur verticale de 30 mètres environ en moyenne au-dessous du plateau de Dévé Duzi (voir Pl. II)" En dehors de ces neuf descenderies, destinées à l'entrée et à la sortie des mineurs et aussi à l'extraction des minerais, on a foncé presque autant de descenderies pour l'aérage des différents chantiers ; ces descenderies, appelées néfezliks (du mot turc né fez, respiration) ont également atteint le gisement à la même profondeur moyenne. Il s'ensuit donc que le toit de l'amas est pour ainsi dire horizontal. Quant au mur, s'il s'agit d'un amas, il n'a jamais pu être déterminé et ne pourra l'être que par des reconnaissances en profondeur. On ne connaît aucun détail sur les roches rencontrées au cours des fonçages de ces descenderies, on ne possède aucun élément d'observations susceptible d'apporter son tribut à la connaissance des gisements, seule une galerie d'écoulement a pu donner quelques indications précises. Cette galerie, commencée à la cote 137, soit 63 mètres environ au-dessous du plateau de Dévé Duzi, a atteint le gîte, vers le Nord-Est, après avoir traversé 480 mètres d'euphotide, 1 1 mètres de schistes quartzeux ferrugineux, qu'elle a recoupés presque verticalement suivant une direction N.-45°-0. et 5 mètres d'une roche verte pyroxénique très dure, fortement imprégnée de cristaux de pyrite avec prédominance de pyrite de fer.

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Cette roche, probablement une péridotite, formerait alors une des épontes du gisement. Il est extrêmement fâcheux qu'on n'ait pas traversé le gîte pour reconnaître l'allure de cette éponte et voir si .«lie existe sur toute la périphérie de l'amas. Cela tient à la manière dont l'exploitation a été commencée et poursuivie jusqu'à ce jour. On aurait pu ainsi déterminer soit une formation filonienne, soit une formation en amas. L'amas, ou si l'on préfère la partie connue de la formation, est formé d'un mélange intime de pyrite de fer et de pyrite de cuivre, pour ainsi dire fondues ensemble,, sans aucune gangue et d'une teneur moyenne de 13 à 15 p. 100 de cuivre. Par endroits, le gîte est traversé par des veines de 5 à 6 millimètres d'épaisseur de sulfure de cuivre. Des enrichissements en chalcopyrite fine et compacte à 30 et 33 p. 100 de cuivre n'étaient pas rares dans les régions profondes de l'amas exploité il y atrois ans. AUTRES GISEMENTS. — Weiss. — A environ 1 kilomètre au Nord-Ouest de l'amas principal et à 500 mètres au Nord-Ouest de la ville basse d'Arghana-Maaden, près de l'ancienne route postale allant à Kharpout, on voit l'affleurement d'un gisement de pyrite cuivreuse dans lequel il a été fait une petite exploration par M. Weiss, de son vivant ingénieur en chef des mines du Gouvernement ottoman, mais l'essai du minerai n'ayant accusé qu'une teneur en cuivre de 7 p. 100, il futjugé trop pauvre pour être exploité avantageusement. (En l'espèce, une teneur de 7 p. 100 de cuivre représente la limite au-dessous de laquelle le minerai d'Arghana n'est plus exploitable.) L'affleurement en question est situé dans les schistes argilo-quartzeux, près de leur contact avec la serpentine, ce qui tendrait à démontrer que la venue du minerai est en relation intime avec la poussée serpentineuse de la région (voir Pl. I et II).