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la poche de la joue gauche du foyer ne s'était pas encore formée. Puis, la charnière autour de laquelle se faisait le mouvement du ciel ayant cédé et la rotation se poursuivant, l'arrière du ciel est venu frapper le bas de la plaque tubulaire, comme le démontrent les empreintes que ces deux pièces ont laissées réciproquement l'une sur l'autre. Enfin le ciel, achevant de se retourner, s'est abattu sur la voie en repoussant l'arbre du jette-feu contre l'entre? toise du bas du support en acier moulé du châssis, ainsi que le manifeste la concordance des déformations de ces deux pièces. Elles étaient donc encore l'une au-dessus de l'autre quand le ciel achevait son mouvement de chute. Le mouvement de la boîte à feu a pu être reconstitué suivant la même méthode, grâce aux traces laissées sur sa face postérieure par le guide du talon d'arrière de la chaudière, sur sa face antérieure par la traverse du châssis située en avant de cette face et par la tête de la bielle motrice de gauche, sur ses faces latérales par les angles des supports de chaudière et, réciproquement, par ses faces latérales sur les longeronnets du châssis. Il est certain que cette boîte a commencé par s'élever dans le plan de . symétrie, c'est-à-dire sans se déplacer vers la droite ni vers la gauche, et que les déplacements dissymétriques ne sont apparus qu'en second lieu. Vers le début de l'ascension, elle paraît s'être gonflée latéralement, aussi bien à droite qu'à gauche : car, de chaque côté, une tête d'entretoise, placée exactement de la même manière, porte la trace d'un matage attribuable à un choc contre le bandage de la roue d'arrière correspondante ; l'emplacement de cette entretoise montre que la boite à feu était alors déjà soulevée, mais seulement d'une quantité minime. Quant au départ du panneau G, lancé vers la gauche, et à la déviation du mouvement du reste de la boite à feu vers la droite, ces deux faits ne se sont produits qu'ensuite : la cote d'élévation à laquelle se trou-

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vait alors le panneau semble déterminée avec précision par une empreinte que porte le bord de cette pièce, et qui s'expliquerait bien par un heurt contre le bandage de laroue motrice, vers la partie supérieure de celle-ci ; on en déduit que, à cet instant, l'arrière de la boîte à feu s'était vraisemblablement élevé d'environ 45 centimètres. Pour le corps cylindrique, il résulte des observations non moins démonstratives de M. Dubois, que la virole d'arrière de ce corps s'est ouverte longitudinalement du côté gauche et déroulée vers la droite, la partie inférieure de la tôle venant frapper violemment contre le couvercle de la boîte à huile centrale de l'essieu moteur et contre les diverses parties du longeron médian. D'où une série de fractures, dont l'ensemble épouse la forme de ce longeron et qui expliquent le morcellement de la tôle. Puis le déroulement s'est poursuivi ; la poche de vidange est venue faire brèche au travers de la roue motrice de droite, car cette poche et les. parties voisines portent les empreintes des rayons de la roue. La conclusion de M. Dubois est que les ruptures et les projections ont dû se succéder comme l'indiquent les fig. 5 à 10(*). Le premier désordre a été l'effondrement du ciel. Si l'on considère qu'une pression effective de 10 kilogrammes par centimètre carré sur une surface de {*) 11 est à peine besoin de faire remarquer que, sur les fig. 5 et 6, une partie de la boîte à feu a été supposée enlevée pour laisser voir l'intérieur du foyer, mais que, dans les instants auxquels se rapportent ces figures, la boîte à feu était complète. Sur la fig. 9, c'est pour la clarté du dessin que la face avant de boîte à feu, qui était en train de tourner autour de son arête de droite, a été supposée déjà séparée du morceau ue plaque tubulaire auquel adhèrent les tubes : en réalité, la séparation de ces deux parties n'avait pas encore eu lieu et la face avant de boite à feu entraînait dans son mouvement le faisceau tubulaire. Sur la fig- 10, c'est aussi pour la clarté de l'image que les trois parties de la boîte à feu, qui s'élèvent vers la droite, ont été représentées éloignées les unes des autres : en réalité, la face avant et la face de droite se détachaient de la partie principale par rotation autour des arêtes avant et arrière de la face de droite.