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REVDE

DES ACCIDENTS

D'APPAREILS

REVOE DES

A VAPEUR

ACCIDENTS

D'APPAREILS

A

VAPEUR

445 m

NOMBRE

NATURE DES

ACCIDENTS

BRANCHES D'INDUSTRIE

d'accidents

Explosion d'un récipient en tôle de fer iar mauvais état général d'un récipient en Explosion par tôle de fer. Colles et engrais corrosion inde récitérieure pients en profonde tôle de mi vrii

de tués

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de blessés

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Cassures développées dans la rivure d'un récipient en pnîvrft

1

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Explosions de récipients en 2

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Ruptures diver.-es dè fonds appartenant à divers récipients ou doubles-fonds. . Industrie chimique,

traite4 5 Explosions de lessiveurs . . . „ , . , i à table de Explosions de ( e . . Tissage, teinture, apprêt. . . ,12 tambour» , 4 cuivr taMe d(j secteurs f _ ^ _ Cartonnerie, blanchisserie.. 3 fonte Disjonction d'un réeipienl 1 sphérique àjoint boulonné. Départ de couvercles à bouDistillerie agricole et indus11 Orifiçes de chargement non 3 r 1 Séparateur de va

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C'est dans Tordre de ce tableau que nous passerons en revue les quarante-sept accidents. Explosion d'un récipient en tôle de fer par mauvais état général. — Distillerie. — Le plus grave, par. ses conséquences meurtrières, de tous les accidents de notre liste, est celui qui s'est produit à la distillerie d'AUennes-lesMarais (Nord) le 22 avril 1911. Cet accident a tué quatre ouvriers, en a blessé trois autres et a produit des dégâts matériels considérables : la salle où se trouvait l'appareil a été entièrement détruite; des murs de 44 et 56 centimètres d'épaisseur ont été rasés au niveau du sol. L'ap-

pareil était un récipient cylindrique horizontal de 2 ,15 de diamètre et 4 m ,10 de longueur, terminé par des fonds bombés; capacité 15 mètres cubes, timbre 5 kilogrammes. Il avait près de trente années de service, ayant été construit en 1882. Il était de provenance allemande. Le cylindre comprenait deux viroles, composées chacune de quatre tôles de 12 millimètres ; les fonds étaient en tôle emboutie, d'une épaisseur de 16 ram l/2. La construction offrait cette particularité que tous les assemblages, tant longitudinaux que circulaires, étaient faits au moyen de couvre-joints extérieurs, assemblés sur chacune des tôles par une rivure à un seul rang de rivets. Les rivets étaient à tête fraisée du côté de l'intérieur du récipient, de manière à laisser la paroi entièrement lisse. L'appareil servait de cuiseur, pour des matières formant une farine grossière en mélange avec de l'eau additionnée d'acide chlorhydrique. On envoyait de la vapeur dans le récipient de manière à faire monter progressivement le manomètre jusqu'à 4 kilogrammes, puis on maintenait la pression constante pendant un certain temps. La charge était continuellement remuée par un malaxeur rotatif. Ce récipient, dans sa constitution primitive, était entièrement formé de tôles de fer. En 1904, on reconnut que, dans toute la partie basse, la paroi s'était amincie sous le frottement - des matières traitées. On procéda à une réparation consistant à remplacer six des huit tôles du corps cylindrique (à savoir, les deux tôles inférieures et les quatre tôles latérales) par des tôles d'acier de même épaisseur. Mais, tout en remplaçant les tôles usées, on conserva les vieux couvre-joints, auxquels on riva les nouvelles tôles : de telle sorte que, au point de vue de la résistance des lignes d'assemblage de l'appareil, c'était exactement comme si l'on n'avait rien fait. C'était même peut-être pire, car il n'est pas dit que le dérivetage et le