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REVUE DES ACCIDENTS D'APPAREILS A VAPEUR

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étendue, cette cavité avait été goujonnée au moyen d'une multitude de goujons de cuivre qui, après mise en place, avaient été matés : la fig. 41 permet d'apprécier ce coupable artifice de la fabrication. Au voisinage de cette cavité goujonnée s'observaient des poches de sable. Le contour de l'un des fragments passait par la cavité goujonnée, par la paille, par un second masticage de 8 centimètres, et par des poches de sable. Ajoutons enfin que la fonte a accusé, aux essais effectués après l'accident, 15 kg ,6 par millimètre carré de résistance à la rupture par traction, 12 à 13 kilogrammes au cisaillement, et .une résistance très médiocre aussi à la rupture par flexion. Une cause de rupture totalement différente peut atteindre dans certains cas les cylindres sécheurs en fonte : .c'est l'inégalité de dilatation. Par le fait, notre statistique n'en relève qu'un seul exemple. L'accident s'est produit le 15 janvier 1908, dans une blanchisserie de Boulogne-sur-Seine. L'appareil était un tambour de l m ,20 de diamètre extérieur et 3 m .30 de longueur, constitué par un cylindre de fonte de 30 millimètres d'épaisseur et par deux fonds de même matière. Le timbre était de 8 kilogrammes. Le tambour, qui avait moins d'un an de service, faisait partie d'une machine à sécher et apprêter le linge blanchi dans l'établissement. L'accident s'est produit un matin, pendant le réchauffage de l'appareil. Il a consisté dans une rupture circulaire du cylindre vers le milieu de sa longueur. La section de rupture était saine. Il ne paraît pas y avoir eu coup d'eau, car la rupture n'est survenue qu'un quart d'heure environ après le début du réchauffage, opéré en envoyant la vapeur par un tuyau de faible section traversant un des tourillons du tambour. Mais une différence importante de température a pu se produire entre le haut et le bas de celui-ci. Le tuyau d'évacuation de l'eau de condensa-