Annales des Mines (1913, série 11, volume 3)
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ÉLECTRIQUE
Pour ce qui est du garnissage réfractaire, au-dessus du béton de base, se trouve une première assise de 0 m ,150 d'épaisseur en briques de chamotte Hoganàs, surmontée d'une seconde assise de briques, type Stabbarp (point de fusion plus élevé que celui des précédentes, 1.730 à 1.750° au lieu de 1.070 à 1.710). De même, sur tout le pourtour vertical à l'intérieur du revêtement detôle, deux rangées concentriques de 150 et 300 millimètres d épaisseur respectivement sont disposées, l'extérieure en briques Hôganâs, l'intérieure en briques Stabbarp, cette dernière entaillée à la partie supérieure, à l'endroit où vient s'appuyer la voûte du creuset. A l'intérieur de la maçonnerie précédente, une sole de Stabbarp est damée jusqu'à une hauteur de 700 millimètres sur les faces extérieures; sur elle est dressée une série de briques de magnésie Spaetcr jusqu'au contact avec l'intrados de la voûte. Finalement, sur le fond ainsi constitué, la sole proprement dite est formée avec un mélange de magnésie et de brai. Quant à la voûte, elle comprend, sur toute son épaisseur de 300 millimètres, des briques façonnées Ifô A. S. Au point de vue des dimensions intérieures du creuset, le diamètre maximum atteint 4.000 millimètres et la distance du fond à la base des étalages mesure 2.500; le col, au diamètre de 1 .200 millimètres, a une. hauteur de 375 millimètres ; on arrive dans ces conditions à une hauteur intérieure du fourneau de 10 m ,70; en ajoutant la. surélévation du fond du creuset au-dessus du sol (1 mètre) et la distance du haut de la cuve au niveau do chargement du gueulard, la hauteur totale ost de 13 m ,7. Disons enfin que la connexion entre la cuve et la voûte du creuset se fait au moyen d'un joint à sable. Lors de la réfection du four à la fin de sa première campagne, on augmenta le diamètre du col, qui fut porté à 1.300 millimètres, l'angle des étalages fut maintenu ; le profil fut ainsi légèrement modifié, sans que ses dimensions
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en hauteur et en largeur fussent sensiblement altérées. A la mise hors feu suivante (21 juin 1912), on changea, toujours dans la pensée de rendre la circulation des gaz meilleure, l'angle des étalages; on le porta à 78° 7', et les étalages eurent ainsi une hauteur de 2.140 millimètres jusqu'à leur rencontre avec le ventre; de plus on supprima le pisé en magnésie du creuset qui se détériorait vite par suite de l'absorption du carbone du goudron décomposé par les fontes pauvres en carbone, et on le remplaça par des briques de chamotte Ifô. Les électrodes en carbone d'amenée du courant, deux par phase, sont au nombre de quatre au total; elles pénètrent dans le four par la voûte au moyen d'ouvertures ménagées dans cette dernière. Au début, les électrodes avaient une section carrée de 660 X 660 millimètres, et chacune d'elles se composait en réalité de quatre pièces juxtaposées de 330 X 330 millimètres. Elles furent remplacées ultérieurement, à partir de la seconde série d'expériences, par des électrodes à section circulaire, d'une seule pièce et aux diamètres successivement pris égaux à 550 et 600 millimètres ; ces dernières présentaient à leurs extrémités des creux intérieurs formant écrou, ce qui leur permettait au moyen d'une pièce appropriée également en carbone et à pas de vis extérieur, d'être vissées les unes à la suite des autres au fur et à mesure de l'usure. On pouvait alors utiliser complètement l'électrode, tandis que, dans les cas précédents, on avait des déchets importants lors des remplacements. Cette transformation nécessita une modification des boîtes de refroidissement, qui furent constituées alors par huit boites semi-circulaires, deux par électrode. On installa également des guides à rouleaux pour diriger les électrodes dans leur descente et dans leur accouplement. Les électrodes élémentaires ont une longueur variant de 1.500 à 1.800 millimètres. Une fois placées dans le