Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1913, série 11, volume 3)

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surpression de nombreuses fuites de gaz par les joints de* briques de la voûte du creuset se produisirent au même moment. • Il paraît donc nécessaire dans les nouveaux appareils de prévoir tant des pompes pouvant donner de plus fortes pressions, qu'un aménagement de la voûte du creuset, tel que les déperditions soient réduites au minimum. Ci-dessous quelques pressions exceptionnelles en millimètres d'eau réalisées dans la seconde campagne, pressions mesurées au trou n° 10, avec en regard les volumesinsufflés par seconde, ramenés à 0° et 760 millimètres. Pression

9 octobre 2 novembre

—

9 novembre

—

375 375 325 325 339 335 330 345 350

m3

0 m3 ,280 ,17 0 ,18 0 ,27 0 ,16 0 ,25 0 ,18 0 ,13 0 ,30

Enfin dernier point, que représentent les gaz insufflés par rapport aux gaz dégagés? Dans la seconde campagne du 3 septembre au 1 er octobre 1911, période dont nous étudierons plus loin le rendement électrique (chapitre VII), on injecta en moyenne 0 m3 ,26 par seconde 0°-760 millimètres), soit 1170 m3 par tonne de fonte. Les réactions par tonne dégageaient 513 m;i ,45 ; tout se présentait donc comme si les gaz passaient 2,28 fois dans le creuset. C'est donc là une circulation très notable. Les diverses indications précédemment données relatives à la composition et au pouvoir calorifique des gaz du fourneau de Trollhattan montrent que l'on a affaire à des gaz beaucoup plus riches que ceux des hauts fourneaux ordinaires. Tandis que, pour ces derniers, le pouvoir calo-

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rifique se tient aux environs de 900 calories au mètre cube, on a ici en moyenne 2.200 calories. Par contre, tant à cause des moins grandes quantités de combustible employées que surtout à cause de non-soufflage de vent dans l'appareil, les quantités absolues volumétriques sontmoins grandes. Un haut fourneau ordinaire au bois donne en effet en Suède par tonne do fonte 4.000 mètres cubes de gaz environ, tandis que, dans les quatre essais que nous étudierons plus loin au point de vue de rendement électrique, on a eu à Trollhattan : p. 100 en volumes

Essai I. 591 ,15avec25",02 j — II. 604 ,37 23 ,88 ( — III. 554 ,40 21 ,66 l — IV. 513 ,45 21 ,33 ) m3

29 septembre 1911

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de charbon de bois et comme teneur en

i

1

j '

CO

2

10,96 8,77 20,72 28,90

Avec la réduction de consommation de combustible que nous verrons réaliser à Hagfors (20b ,5 au lieu de 23,08 à Trollhattan dans l'essai pour fontes bien désulfurées — voir plus bas, chapitre d'Hagfors), onpeutdire qu'on aura normalement 475 mètres cubes de gaz à la tonne de fonte, soit donc le dixième d'un fourneau au bois ordinaire. On pourrait alors croire qu'il y ait là, tout au moins au point de vue de la capacité d'utilisation des gaz du gueulard, une situation défavorable du fourneau électrique. En réalité, au contraire, les deux appareils se comportent d'une façon sensiblement analogue. On doit en effet remarquer que, dans un fourneau ordinaire, il faut chauffer l'air et actionner la soufflerie; il faut aussi, dans le cas des fourneaux suédois, griller au préalable les minerais en vue de leur désulfuration, opération que l'on réalise dans des fours de type Westman et qu'on a pu supprimer complètement à Hagfors. La pression de soufflage en Suède est du reste toujours faible, de même que la température du vent peu élevée; pour la majeure partie