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LE HAUT FOURNEAU ÉLECTRIQUE

€e dernier est la partie qui naturellement doit souffrir le plus à cause des hautes températures qui y régnent. Voyons d'abord ce qui a concerné le haut fourneau dans la période générale du 15 novembre 1910 au 6 mars 1912. Le 9 février 1911, près de trois mois après la mise en route, on dut refaire la voûte autour de l'électrode III, ce qui nécessita environ 120 briques et 225 kilogrammes d'argile réfractaire (arrêt du fourneau, 14i '55'"i. Le 9 mars, une petite réparation de la voûte à la base de la cuve eut lieu au droit de l'électrode III, et le 3 avril une autre eut lieu entre les électrodes II et III. En divers points au voisinage des électrodes, des échauffements se manifestèrent et des parties rougirent ; mais ordinairement il suffit d'un refroidissemment par jet d'air des parties atteintes pour parer à- cet inconvénient. Le 6 avril, au moment où l'on passait une proportion de 70 p. 100 desligdePersberg, il se produisit une descente brusque des matières dans le creuset, d'où résulta un si fort dégagement de gaz que la voûte du creuset se disloqua entre les électrodes II et III ; la réparation nécessita 230 briques et 250 kilogrammes d'argile réfractaire (13b 55 m ). Au milieu de mars, la maçonnerie rougit à peu près au niveau de la base du bain, partie derrière l'électrode I, partie derrière l'électrode III. On arrosa les deux zones pour les refroidir. Le 1 er avril, une percée de fonte eut lieu à la dernière de ces deux places (2" 10 m ). Le 27 avril, on dut effectuer une grande réparation (13b 25 m ) de la voûte et du mur du creuset au droit de l'électrode III; le 13 mai, remurailler la voûte (14 heures) autour des électrodes I et IV, et, le 23 mai, la réparer d'un côté de l'électrode II (l"31 m ). Le 29 mai, la voûte entière fut détruite par une violente explosion provoquée vraisemblablement parunbrusquedégagement en vapeur de l'eau du slig. On passait alors en

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effet un mélange tenant 40 p. 100 de slig brut de KlackaLerberg et 60 de Tuolluvara pur avec 6 de castine. Un accrochage avait dû se produire dans la cuve, suivi d'unebrusque descente dans le creuset d'une quantité importante de slig non complètement desséché. On dut mettre le fourneau hors feu, ce qui termina la première campagne. Le profil de la maçonnerie du creuset relevé au cours de la démolition est donné par les figures de la planche III. Au point dé vue des installations électriques, signalons seulement que, dans cette même période, la phase I du courant à basse tension fut hors de service pendant 257 heures et la phase II pendant 1.093, cette grande différence tenant simplement à ce qu'à trois reprises différentes le transformateur II eut à subir de grosses réparations. Ajoutons que les arrêts dus à la nécessité de nettoyer des poussières les conduites de gaz furent très fréquents : on put fréquemment les combiner avec des changements d'électrodes et des réparations diverses, mais au total on eut vingt arrêts particuliers, chacun d'une durée variant de 23 minutes à 13 h 25 m . Dans la seconde campagne, le 11 octobre 1911, la voûte rougit entre les électrodes III et IV à cause d'une installation défectueuse du tube de refroidissement au col : on dut mettre en place une canalisation mieux appropriée (8h 20 m de réparations). Le 26 octobre, une réfection de la voûte fut nécessaire au droit de l'électrode IV jusqu'au col ; avec le remplacement qui se fit en même temps des électrodes de 550 millimètres par des électrodes de 600 sur la phase II, on eut de ce fait 15h 38 m d'arrêt. Le 23 janvier 1912, un trou se produisit entre l'électrode III et le col, trou que l'on put boucher avec de l'argile réfractaire sans, aucun arrêt de marche. Le 13 février, une réparation plus sérieuse de la voûte devint néces-