Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1913, série 11, volume 3)

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LE

HAUT

FOURNEAU

ÉLECTRIQUE

LE

Les analyses suivantes se rapportent à quelques fontes électriques d'Héroult ; on remarquera l'analyse IV où tout le carbone contenu est donné comme graphite : Si S Ph Mn C total G combiné C graphite

I

II

III

IV

1,02 0,046 0,025 0,036 2,91 1,23' 1,68

0,94 0,042 0,027 0,110 3,26 1,20 2,08

0,98 0,049 0,030 0,08 4,56 n. d. n. d.

3,64 0,01 0,02 Q.,02 3,58 0,00 3,58

v 0,84 0,037 0,022 0,03 n. d. n. d. n. d.

VI

1,00 0,042 0,019 n. d. 3 ,48 1,9b 1,53

Le haut fourneau d'Héroult n'est plus actuellement en marche : il a été remplacé pour la production électrique de la fonte par des fours nouveaux se rapprochant des fours à acier ordinaires Héroult, moins coûteux d'installation et prévus surtout pour le traitement des minerais menus.

CHAPITRE H. FOURS DE TINF0S.

Il nous reste seulement à parler maintenant des appareils de fusion utilisés en Norvège, à Notodden-Tinfos, pour avoir terminé la revue des divers fours de fusion électrique des minerais de fer se rapprochant des hauts fourneaux. Le premier four de Tinfos a été mis en marche en août 1912; une série d'expériences avait précédé sa construction ; on avait tout d'abord essayé dans les usines de la Tinfos Papirfabrik, la fusion des minerais dans un four analogue à un four à carbure, four que l'on avait remplacé ensuite par un four de 500 HP, donc de petites dimensions, mais de principe tout nouveau. Avec ce dernier four (fig. 21) on avait coulé en 1910 quelques centaines de tonnes (450 tonnes vendues à 63-69 couronnes, soit 88 à 97 francs la tonne). Les conditions de production avaient paru assez satisfaisantes pour que la Tinfos Papirfabrik ait cru pouvoir

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ÉLECTRIQUE

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entreprendre sur une vaste échelle, avec un appareil de plus grandes dimensions, la production industrielle de la fonte et ait créé une filiale spéciale pour cet objet. Comme il n'est pas possible d'avoir sur le fourneau de Tinfos de documents complets à cause de sa récente mise en route (28 septembre 1912), nous nous bornerons principalement à indiquer le principe de l'appareil à cause de son originalité. Le fourneau de Tinfos, dû à M. Hans Bie Lorentzen, est un four tenant à la fois des fours- ouverts à électrodes et des fours à cheminée de réduction préalable des minerais par les gaz dégagés de la réaction. Il peut donc

FIG. 21.

Ancien four de Tinfos.

— Fourneau Hans Bie Lorentzen, de Tinfos.

FIG. 22.