Annales des Mines (1913, série 11, volume 3)
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LE HAUT
FOURNEAU
ÉLECTRIQUE
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LE HAUT FOURNEAU ÉLECTRIQUE
le Stora Lulevatten (altitude 375 mètres) 227 kilomètres carrés. Au point de vue du climat, différence complète aussi entre les deux régions, tenant à la variation de latitude quand on va du Sud au Nord de la Suède : 55° 20' 18* et 69° 3' 21"; tandis que dans le Sud la neige persiste de 50 jours autour de Lund à 90 près de Stockholm et 110 à 120 vers Gefle, on arrive en Laponie à des durées de 170 jours à Boden, 190 à Gellivare, 200 à Kiruna, 210 à 230 plus au Nord encore. Les lacs au sud de Gefle gèlent entre le 10 novembre et le 10 décembre pour être à nouveau libres du 1 er avril au 1 er mai. Au Nord, sur la frontière finlandaise, le gel commence vers le 16 octobre, et le dégel est retardé entre le 10 et le 20 juin, pour les lacs au pied des Alpes Scandinaves ; souvent même le Torne tràsk n'est pas complètement libre de glaces en juillet. Les neiges éternelles dont la limite dans les Alpes françaises varie aux alentours de 2.500 mètres descendent en Scandinavie entre 1.000 et 1.600 mètres suivant les parties plus ou moins septentrionales. Le golfe de Bothnie est pris du 20 novembre au 1 er mai au parallèle des îles Aland, du 1 er novembre au 20 mai aux environs de Luleâ. Les épaisseurs de glace sur les lacs, qui, dans les Alpes françaises, dépassent rarement 70 à 80 centimètres, arrivent en Laponie à plus d'un mètre. Les chutes d'eau annuelles varient également beaucoup suivant les contrées : pour une moyenne générale de 500 millimètres pouvant osciller, suivant les années, entre 30 p. 100 au-dessus et 30 p. 100 au-dessous de ce chiffre, on est franchement en dessous en Laponie (300 à 450), tandis que dans le Sud on se maintient sur la côte à 500 pour arriver à 600 et 700 en se rapprochant du centre du Gottlaud, L'épaisseur moyenne de neige totale tombée en hiver en Laponie varie entre 1.000 et 1.500 millimètres.
Il résulte de tout ce qui précède que des variations considérables doivent exister dans le débit des émissaires des grands lacs ou dans celui des grands fleuves de Suède; le tableau suivant montrera plus clairement par des chiffres la nécessité absolue d'une régularisation par barrages élevant artificiellement le niveau des lacs, pour une utilisation rationnelle des forces hydrauliques; les chiffres pour les débits sont donnés en litres-secondes par kilomètre carré de bassin d'alimentation au point considéré. EXTRÊMES
basses eaux
Torne trlisk à son débouché à Yakkokoski. Luleâ elf à Porjus. — à Edefors. . . . Skellefteâ elf à Finnforsen . UmeS elf à KlabbSle. . . Dal-elf au débouché du lac Siljan Dal-elf à Elfkarleby.. Motala stroro. a Ljung Lagan à Laholm Gûta elf à Trollhattan.
BASSES
2,5 2,5 2,5 2 5 l
'o
3,3' 2,8 2,1 2,8 0,8
BASSES
eaux après travaux de normales réfulariialioi
BASSIN HAUTES
eaux
.
3,4 3,1 3,3 3,5 3,0 3,0 3,5 3,8 4,4 a
14,4 13 7 5 7,5 à 10 4,5 à 6,4 7,5 6,0 5,7 8 10,7
d'alimeneaux tation
07 135 115 70 100 HO 75 23 70 19,2
km2 3.550 9.600 21.890 10.800 26.700 1-7.000 28.640 6.850 6.169 46.700
On voit donc que, pour les cinq premiers cas qui se rapportent à des lacs ou des fleuves du Nord du pays, les variations entre les basses eaux extrêmes et les hautes eaux sont dans le rapport moyen de 1 à 44, avec comme limites dans les deux sens 28 et 54. Le Dal elf de la zône moyenne du parallèle de Gefle accuse des rapports de 1 à 25 suivant les points. Avec les émissaires des lacs Wenern (Gcita elf) et Wettern (Motala strom), on n'a plus que 1 à 11 et 1 à 2, 3. Les hautes et les basses eaux se présentent aussi dans des conditions saisonnières différentes suivant la position méridionale ou septentrionale que leurs lacs ou fleuves occupent dans le pays. Dans le Sud, les basses eaux ont lieu en fin de l'été ou au commencement de l'automne ; Tome 111, 1913.
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