Annales des Mines (1913, série 11, volume 3)
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serait peut-être distinct de ceux des numéros 6 et 10 (' premier groupe) et leur serait supérieur, les charbons gras, de ces deux derniers sondages étant par Conséquent des charbons gras moyens ; Troisième groupe (après une nouvelle faille): une seule couche à 1.400 mètres (1> p. 100 de matières volatiles), mais plusieurs passées, correspondant au groupe des char* bons gras inférieurs jusqu'à Président (*). De l'analyse et de la comparaison des résultats précédents, il semble possible de tirer quelques conclusions générales sur l'allure du bassin du Peel : les diverses naturéa de houilles s'y rencontrent suivant des bandes alignées grossièrement parallèlement au grand axe du bassin 08 (S.E.-N.O.): faisceau maigre (n 14,9, 11) à l'est, faisos ceau gras au centre (n 12, 10, 6, 13), faisceau à gaz à 05 l'ouest (n 5", 15); le horst du Peel, précédemmentindiqué comme compris entre les deux dépressions de Geilenkirchen au sud-ouest et de Venlo au nord-est, ou plus exactement limité parles failles de Belfeld et de Meijel, doit donc se décomposer lui-même en plusieurs compartiments de même direction, séparés les uns des autres par des failles et qui ont joué les uns par rapport aux autres ét après dépôt du houiller; la bande est serait la plus élevée, la bande ouest la plus enfoncée ; l'érosion postérieure aurait donc agi plus fortement à l'est, entraînant la disparition des faisceaux les plus récents et ne laissant subsister que les plus anciens (charbons maigres), tandis qu'à l'ouest, au contraire, les charbons les plus récents (charbons à gaz) ont été conservés. Une disposition quelque peu analogue se retrouve dans le Limbourg-sud (voir ci-après) dont le gisement est de même divisé en compartiments par des failles orientées également S.E.-N.O. Un autre fait résulte aussi immédiatement de l'examen (*) Voir note page 373.
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des sondages ; le houiller est recouvert d'une épaisseur de morts-terrains croissant du S.E. au N.O., et cet accroissement devient plus rapide au delà du sondage n° 6 par suite de l'apparition sous le crétacé du Trias ; nous reviendrons d'ailleurs plus loin sur cette question. Nous avons tracé deux coupes S.E.-N.O., l'une (fig. 1) passant par les numéros 12, 10, 6, l'autre (fig. 2) par les numéros 9 et 11. On peut y voir, fait connu dans les bassins voisins, que les couches (Président, Sonnenschein, par exemple) s'enfoncent sous les morts-terrains dans la direction du N.-O. ou qu'en d'autres termes, sauf influences secondaires, on recoupe en marchant du S.-E. au N.-O. des couches de plus en plus élevées dans l'échelle stratigraphique. La coupe n" 1 montre aussi qu'entre les numéros 12 et 10 doit exister une faille transversale ayant renfoncé le gisement de Beesel. De telles failles sont conflues tant en Allemagne qu'au Liinbourg. Une semblable faille passe peul-être aussi entre les numéros 15 et b a ; ces deux sondages ont recoupé le même faisceau des charbons à gaz; a mais le sondage 5 est presque dans l'alignement des numéros 12, 10, 6; il est possible aussi d'ailleurs que les failles séparant les divers compartiments s'épanouissent vers le sud-est, comme au Limbourg par exemple. 11 est à remarquer aussi que le sondage n° 13, situé plus au nord que le numéro 6, a recoupé cependant un faisceau inférieur à celui de ce dernier; il est donc probable que l'abaissement du houiller de l'est à l'ouest a lieu par une série de gradins et que, en particulier, une nouvelle faille S.E.-N.O. passe entre les numéros 6 et 13. La coupe 3 (*) donne une idée schématique de l'allure du phénomène (fig. 3) ; les données des sondages et la pré(*) Cette coupe est analogue à celle publiée dans le rapport du R. O. 1910; elle est orientée d'une façon un peu différente.