Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1913, série 11, volume 3)

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Câble e de Saint-Mark. — Le dernier essai à la patte après 180 jours a donné 45.000 kilogrammes, tandis qu'un essai dans une région fatiguée n'a donné que 26.760 kilogrammes. Câble 81 de Maugrand. — Quatre essais faits à l'enlevage ont donné des résistances normales comprises entre 132.000 et 143.000 kilogrammes. Câble 341 de Magny n° /. — Après l'enlèvement du câble, neuf essais ont été faits en des points répartis sur toute la longueur du câble ; ils ont donné des résistances comprises entre 58.895 et 49.000 kilogrammes, chiffres peu différents du dernier essai à la patte, qui avait donné 52.315 kilogrammes. Câble 2.516 de F Archevêque. — Après l'enlèvement du câble, onze essais ont été faits en des points répartis sur toute la longueur du câble. Ils ont donné des résistances sensiblement égales au dernier essai à la patte (60.630 kilogrammes). On n'a donc pas constaté à Blanzy et à Aniche les chutes de résistance dans le corps du câble que l'on a trouvées sur certains câbles d'Anzin. Il est vrai que la Compagnie d'Anzin procède systématiquement à un essai dans le corps du câble au point qui paraît le plus défectueux, et, si la même mesure avait été prise aux mines de Blanzy et d'Aniche, on y aurait peut-être constaté des résultats analogues. Les causes ordinaires d'enlèvement des câbles sont les suivantes : Aux mines d'Anzin, l'enlèvement du câble est habituellement décidé parce que l'on constate en certains points un grand nombre de fils cassés, ou une détérioration des torons, ou une oxydation notable. Aux mines de Blanzy, le câble est généralement enlevé, parce que l'on constate un assez grand nombre de fils cassés à la patte ou à l'enlevage, parfois dans le corps du câble, ou une inégalité de tension des torons. Enfin, aux mines

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d'Aniche, il semble que les câbles ne soient retirés qu'à raison de la durée de leurs services sans que l'on constate de défauts sérieux. L'impression qui se dégage de l'examen de ces documents est que les câbles de Blanzy se comportent mieux que ceux d'Anzin, et que ceux d'Aniche se comportent encore mieux. On peut expliquer ces résultats par les différences des conditions d'utilisation des câbles dans ces trois mines. La nature du puits joue d'abord un rôle très important, et il n'est pas douteux que les puits profonds, humides et de retour d'air d'Anzin sont beaucoup moins favorables à la conservation des câbles que les puits d'entrée d'air et de profondeur modérée des mines de Blanzy et d'Aniche. Les rapports des diamètres sont plus élevés à Blanzy qu'à Anzin et plus grands à Aniche qu'à Blanzy. Les câbles d'Anzin travaillent peu et, soit qu'il y ait des manœuvres à faire à des accrochages intermédiaires, soit que le travail principal consiste à descendre des matériaux, les câbles sont fréquemment soumis aux chocs qui se produisent au ralentissement de cages chargées. Enfin il est certain que les tambours cylindroconiques d'Aniche fatiguent beaucoup moins les câbles que les tambours cylindriques qui nécessitent, avec les puits profonds, la superposition de plusieurs rangées de câbles. A côté de ces causes dont l'influence n'est pas discutable, nous mentionnerons d'autres différences portant sur des éléments dont le rôle est moins net, et que nous ne voulons citer qu'à titre de renseignement. On emploie à Anzin des câbles en fil d'acier clair à haute résistance, à Blanzy de l'acier clair ou galvanisé de résistance variable, en général de moyenne résistance, à Aniche de l'acier galvanisé à faible résistance. Les coupages de patte sont peu importants à Anzin ; on coupe davantage à Blanzy et sensiblement plus à Aniche. Enfin, en ce