Annales des Mines (1913, série 11, volume 4)
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STATISTIQUE
DBS
ACCIDENTS
DE
GRISOU POUR
LES
ANNEES
1904
A
1911
105
BASSIN DE SAINT-ÉTIE!| DÉPARTEMENT DE LA LOIRE. 1. — ConctL
Bérard. DATE
LIEU
de
de
l'acci-
l'acci-
dent
dent
NOMBRE
PRODUC-
CAUSES
CE
L
ACCIDENT-
TION
d' ouvriers
de
Causes directes Cause
l'année en tonnes de l'accumulation de l'inflammation des gaz
tués
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4
OBSERVATIONS indirer] 10 11 éboulements se produisaient dans la région du feu. Le 18, à neuf heures du matin, on constatait à fauteur du barrage une teneur de gaz de p. 100. Vers midi un quart, des fumées apparaissent au -rage. Vers midi et demi, l'ingénieur qui dirige le travail, gêné par les fumées et entendant de nouveaux iboulements, décide d'abandonner le barrage inachevé et d'en recommencer un autre à l'entrée de la Jjtscente.
3
pû
Vers une heure, une explosion, ou une chasse violente de gaz chauds se produit, tuant l'ingénieur et 26 ouvriers qui se trouvaient dans la descente ou auprès de son entrée au niveau -|- 28. Les victimes |nt été brûlées. Il ne s'est produit aucune explosion pendant l'enlèvement des cadavres Le 19 vers !pt heures trois quarts du matin, pendant la construction d'un barrage au pied de la descente, une ^ouvelle explosion a eu lieu ne faisant aucune victime. On a dû se résigner à établir des barrages très 'tignés et, pendant leur exécution, il s'est produit de nouvelles explosions. Us effets dynamiques et calorifiques de l'explosion ont été peu importants. La cause de l'accident n'est ■as connue avec certitude. Il est possible que le grisou qui se dégageait avec abondance de la couche se %oil allumé sur le feu et ait fait explosion. 11 est possible qu'un éboulement important ait refoulé dos V chauds provenant de la combustion d'oxyde de carbone et de grisou au contact du feu. Il semble que poussières n'aient joué aucun rôle dans cet accident.
et Égarande. 17
15 déc. 1905
Fendue d'Egarande
1
10
507
Légère accumulation de grisou dans un chantier en cloche non aéré.
Lampe à feu nu.
Impuni Les travaux étaient classés grisouteux et les ouvriers étaient munis de lampes Marsaut. On exploitait m «près des affleurements le dressant de la couche Bâtarde dont l'épaisseur est normalement de l .20- Un (orner travaillait dans un chantier en cloche non aéré, consistant en une voie de niveau de 2 mètres de m 'loueur branchée au sommet d'un montage de 2 ,20. Il est probable que cet ouvrier avait une lampe à !U nu au lieu d'une lampe Marsaut. Ayant porté sa lampe au plafond de la galerie, il a déterminé une IJljle flambée de grisou. A la suite de cet accident, des mesures ont été prises pour améliorer l'aérage a surveillance des lampes.
3. — Gonce 18
28 fév. 1908
Puits Girard
3
63
8.148
Accumulation de grisoudans un montage en culde-sac non aéré.
Lampe à feu nu.
Reclus.
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tuait des traçages dans la grande couche de Rive-de-Gier. Les travaux n'étaient pas classés ma S
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P ^ ers ^ grisou avait été signalée. Les ouvriers étaient munis de lampes à feu
i devaient être visités chaque jour à la lampe de sûreté avant la reprise du ur
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^ ^ ' creusait à partir d'une voie de fond un montage dont la longueur mètres. La voie de fond sur une longueur de 20 mètres et le montage n'étaient pas aérés au matin, l'ouvrier chargé de la visite des chantiers a éteint sa lampe de sûreté en )' laçant à février r e u Iré d * ,* ^ ^ montage. Attribuant l'extinction de sa lampe à la présenc de mauvais air, il est 118 mont a e avec eddu* , g sa lampe à feu nu. Il a mis le feu au grisou. La flan du amme n'a guère dépassé le e où elle a produit quelques croûtes de coke, A la une de cet accident, les travaux ont été classés faiblement grisouteux.
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Tome IV, 1913.