Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1913, série 11, volume 4)

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NOTE SUR i/APPAREIL EXTINCTEUR « KRUSKOPF ))

lères de France (compte rendu sommaire des essais sur les inflammations de poussières exécutées de juin 1909 à avril 1910 dans la galerie de 230 mètres) ont montré qu'une meilleure solution de la question pouvait être obtenue en concentrant davantage les matériaux extinc-

Fio. l."

teurs ; les travaux de la Station d'Essais de Liévin ont abouti à deux formes d' « arrêts-barrages » bien connues, dont la circulaire ministérielle du 15 avril 19H recommande l'emploi. La maison Kruskopf, se basant sur ces travaux, a cons-

CONTRE L'EXTENSION DES COUPS DE POUSSIÈRES

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trait et fait breveter en 1911 un mode particulier de support des bacs constituant l'arrêt-barrage d'eau ; ces bacs, au lieu d'être simplement posés à la suite les uns des autres, sur des planches transversales placées sous le faîte de la galerie, sont suspendus, les uns au-dessous des autres, dans un cadre métallique approprié à la section de la galerie tel qu'il est indiqué sur le dessin (fig. 1). Le cadre, semblable à une porte d'aération, est suspendu de façon telle qu'une explosion le projette en avant. On trouve ici la réalisation d'une idée nouvelle, qui consiste à répartir les récipients de matériaux d'extinction sur toute la section de La galerie. Dans la plupart des cas, la violence de l'explosion sera telle que les bacs seront détruits et leur contenu très finement pulvérisé, comme cela a été constaté dans des expériences décrites plus loin. Le point de renversement des bacs se trouvant au-dessous du centre de gravité, ils se renversent automatiquement; un dispositif d'arrêt empêche le renversement par malveillance ou par inadvertance ; la violence de l'explosion casse ce dispositif, ce qui provoque le renversement des bacs. Dans les galeries à voie unique, on installera un seul appareil et, dans les galeries à double voie, on en placera un de chaque côté de la galerie [fig. 2). L'appareil extincteur a été, jusqu'ici, essayé à la Station d'Essais autrichienne de Rossitz (Bohême) et à la nouvelle galerie d'essais de Y Association officielle Minière à Derne (Westphalie), charbonnage « Gneisenau ». La galerie d'essais de Rossitz (Bohême) possède deux chambres d'explosion, qui furent employées toutes deux pour ses essais. Les poussières charbonneuses sont mises en suspension dans la galerie par des agitateurs à palettes. On dépose également des poussières sur des planchettes fixées isolément aux parois, ou réunies en séries Tome IV, 1913.

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