Annales des Mines (1914, série 11, volume 5)
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aérage aspirant. Enfin on enleva les clapets qu'on avait disposés sur le puits n° i et on attendit pendant 24 heures afin d'assainir le puits par diffusion. On reconnut alors qu'il était impossible de se servir des anciennes cages pour l'épuisement, le guidage ayant beaucoup souffert par suite des explosions successives. On fut donc obligé d'installer dans le puits n° 1 un dispositif de fortune pour l'épuisement par cuffats, ceux-ci étant guidés d'une part par l'ancien câble d'extraction, et d'autre part par une rangée d'anciens guides. On utilisa comme machine motrice l'ancien treuil de fonçage du second puits; les cuffats employés avaient une capacité m3 de 2 ,5 et étaient munis d'un dispositif de vidange automatique.
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des employés de la mine, munis d'appareils respiratoires et d'un téléphone portatif; ils étaient accompagnés par des représentants de l'Administration des Mines.
Le 20 décembre, on commençait l'épuisement. Une commission spéciale avait examiné au préalable dans quelles conditions on pourrait déverser dans la Lippe les 300.000 mètres cubes d'eau qui avaient séjourné dans la mine : pour s'assurer de l'innocuité de ces eaux, on les faisait d'ailleurs passer dans un petit bassin où séjournaient des poissons. Reprise de l'étage I. — L'épuisement fut poursuivi jusqu'à ce que le niveau de l'eau fût à 15 mètres au-dessous de l'étage 1. Le ventilateur fut alors mis en marche et on le laissa fonctionner pendant 24 heures. Puis on descendit dans le puits n° 1 des souris blanches jusqu'à l'étage I et on les y laissa un quart d'heure pour s'assurer que le puits ne renfermait plus de gaz toxiques : elles furent remontées vivantes. En fait, la plupart des précautions qui avaient été arrêtées dans le programme de reprise se sont montrées superflues lors de l'exécution ; toutefois il y a lieu de ne pas les perdre de vue, et on pourra, le cas échéant, s'y reporter utilement. A la suite de cette constatation, on put autoriser la descente : la première équipe fut constituée par des ingénieurs et
FlG. 1.
Les portes de l'étage I furent remises en état et h travers-bancs au sud du bure qui renfermait un mélang