Annales des Mines (1914, série 11, volume 5)
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NOTE
SUR
UNE
MISSION
EN
WESTPHALIE
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SUR
UNE
MISSION
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grisouteux à haute teneur fut isolé par un barrage : une colonne de tuyaux établie à partir de ce barrage assurait l'évacuation directe des gaz provenant de l'étage inférieur. Ces gaz renfermaient en moyenne 6 p. 100 de CH 4 et 0,5 p. 100 de CO 2 (fig. 1). Comme il n'existait aucun chantier à l'étage supérieur, on ne devait pas s'attendre à y retrouver des cadavres et, une fois ces divers travaux exécutés, on décida de poursuivre l'épuisement jusqu'au niveau de l'étage II. Différentes prises d'essais avaient donné les résultats suivants : Au-dessus du niveau de l'eau dans le puits n° 1. Dans la galerie réunissant les deux puits Dans le travers-bancs sud.
CH -i
C0 !
0,06 p. 100
0,06 p. 100
0,27 4,39
— —
0,14 — 0,32 — et traces de CO
Reprise de l'étage II. — Le guidage des cuffats ne pouvant plus être effectué au-dessous de l'étage I, on dut installer un dispositif d'épuisement dans le puits n° 2. Une pompe Mammouth suspendue dans le puits à 25 mètres au-dessous de l'étage I refoulait l'eau dans un récipient de 8 mètres de hauteur disposé contre la paroi du puits ; à l'aide de registres, cette eau s'écoulait du récipient et venait remplir des bâches à eau installées dans les deux compartiments inférieurs des anciennes cages (fig. 2). Les eaux étaient ainsi remontées par bâches de l'étage I à la surface et envoyées à la Lippe. Le 10 février, on reprenait l'épuisement au-dessous de l'étage I au moyen de ce dispositif, et le 25 février, l'étage II était dénoyé. C'est alors qu'on put se rendre compte de la violence de l'explosion ; une poutrelle métallique de 750 millimètres de hauteur servant de sommier d'accrochage avait été ployée et présentait une flèche de
L JZ1L
4FIG.
2.
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