Annales des Mines (1914, série 11, volume 5)
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qui est soigneusement remblayée de manière à assurer la séparation effective des deux quartiers contigus. Chaque panneau est lui-même découpé en deux par une voie intermédiaire C en direction. Ensuite des voies V sont établies suivant la pente à 50 mètres de distance les unes des autres pour desservir des tailles {fig. 7). Les tailles partent des voies extrêmes A et B et se rapprochent, en rabattant vers la voie intermédiaire C. Dans chaque taille l'abatage est fait en chassant sur 5 mètres de largeur ; les charbons sont concentrés dans la voie intermédiaire C, et descendus à la voie de fond de l'étage par le plan incliné D. Inversement les remblais sont amenés par le plan incliné à la voie intermédiaire, puis conduits aux tailles par les voies inclinées V. Pour la desserte des charbons et des remblais, chacune des voies V est munie d'un treuil à air comprimé. Le courant d'air passe sur toutes les tailles en série, et la voie intermédiaire est isolée par des portes placées à chacune des voies inclinées. Le retour d'air se fait par des galeries tracées dans une couche non exploitable qui se trouve à une quarantaine de mètres au-dessus de la couche Robert : chaque quartier possède ainsi son bure et sa galerie spéciale de retour. Ces quartiers indépendants ne doivent, d'après les prescriptions administratives, comporter qu'un personnel do 60 ouvriers au plus. Ils doivent être séparés les uns des autres, sur les voies d'entrée et sur les voies de retour d'air, par des zones humides. Ces zones sont réalisées par trois dispositifs différents : 1° Appareils pulvérisateurs d'eau, sur des sections de galerie de 100 mètres de longueur ; 2° Portes Kruskopf, placées de préférence sur les voies de retour d'air ; 3° Matelas de tourbe humidifiée appliqués contre les parements de la galerie.
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La tourbe, d'une épaisseur de 3 à 4 centimètres, est maintenue entre deux grillages métalliques formant des panneaux carrés de 2 mètres de côté, qui sont soutenus par des fils de fer accrochés aux montants du boisage. Le long de ces panneaux et à leur partie supérieure règne un tuyau de 25 millimètres de diamètre, branché sur la conduite d'eau sous pression et percé de petits trous convenablement orientés et peu espacés. Il suffit de faire fonctionner ce tuyau à d'assez longs intervalles pour maintenir l'humidité de la tourbe sans qu'il y ait d'eau projetée sur les parois de la galerie. La longueur du tronçon est d'environ 40 mètres. Le toit de la galerie n'est pas arrosé; quant au sol, il est rendu humide par l'excès d'eau qui ruisselle de la tourbe. L'arrosage des travaux est organisé dans les conditions suivantes. Les galeries principales et les voies d'exploitation sont pourvues d'un réseau de conduites d'eau sous pression. Dans les chantiers, les ouvriers sont responsables de l'arrosage de leur taille et des voies d'accès jusqu'à une distance de 30 mètres; ils disposent à cet effet de tuyaux souples d'une vingtaine de mètres de longueur et ils arrosent lorsqu'ils le jugent nécessaire. Pour toutes les autres voies du quartier, il existe un ouvrier spécial préposé à l'arrosage et qui n'a pas d'autre occupation que de. maintenir les galeries constamment humides. Enfin les berlines doivent être arrosées par les déballeurs au pied des plans inclinés. VISITE A LA MINE DE WALTROP.
La visite de la mine de Waltrop présentait un intérêt particulier au point de vue de l'objet de notre mission, parce que cette mine est actuellement en reprise après être resté noyée plusieurs années à la suite d'un coup d'eau . La venue d'eau a été rencontrée à l'avancement d'une