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Annales des Mines (1914, série 11, volume 5)

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NOTE SUR DNE MISSION EN WESTPHALIE

suivantes : l'aérage des bures montants est assuré par deux colonnes de buses avec ventilateur secondaire, le courant d'air ne devant pas dépasser les teneurs de 0,5 p. 100 de grisou à l'entrée et de 1 p. 100 à la sortie. On ne peut miner qu'avec les explosifs considérés comme les plus sûrs et moyennant une autorisation spéciale pour chaque cas d'espèce. Au moment du tir, l'orifice des trous de mine doit être abondamment arrosé ainsi que les voies d'accès sur une longueur de 40 mètres. 6 Q Division de la mine en quartiers indépendants. — Les champs d'exploitation contigus qui constituent des quartiers indépendants doivent être efficacement séparés par des murs de remblais de 7 mètres de largeur. Des zones humides de 100 mètres de longueur doivent être établies dans les voies d'entrée et de sortie d'air des quartiers indépendants. Les berlines de charbon doivent être arrosées avant de circuler dans les galeries principales de roulage. Il est intéressant de rappeler les dispositions concernant l'arrosage, qui sont prescrites par le Règlement Général du 1 er janvier 1911 pour l'ensemble du district de Dortmund (Art. 159-163) : « Des canalisations d'eau doivent être disposées de manière à permettre l'arrosage de tous les chantiers et de toutes les voies. » « Dans tous les travaux le toit, le front d'abatage, le boisage et le charbon abattu doivent être arrosés de manière à empêcher le dépôt de poussières sèches. » « Les voies de roulage ou d'aérage doivent être arrosées de manière à rendre inoffensives les poussières déposées. » Dans la pratique, la réalisation complète de ces mesures de sécurité ne laisse pas que de présenter de sérieuses difficultés dans des travaux aussi poussiéreux que ceux des veines du faisceau des Fettkohlen ; les dépôts de poussière sèche ne peuvent être absolument supprimés que par un arrosage extrêmement abondant,

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que la tenue des terrains et du boisage ne permettent pas toujours de réaliser. Les zones d'arrosage par pulvérisateurs paraissent être d'une réalisation pratique plus aisée et d'une application plus sûre. ' Toutefois cet arrosage généralisé de la mine n'est pas sans inconvénients, au point de vue notamment de la santé des ouvriers, surtout des rouleurs, ainsi que du développement de l'ankylostomiase. Certains directeurs de mines sont portés à attribuer à la généralisation de l'arrosage une certaine influence sur le développement de l'ankylostomiase. A la suite de la catastrophe de Lothringen, l'Administration des Mines a envisagé de nouvelles mesures de sécurité à imposer aux mines de la région de Hamm et, éventuellement, à l'ensemble du district de Dortmund, au moins en ce qui concerne les exploitations du faisceau des Fettkolen. Voici, à titre de simple indication, quelquesunes des dispositions qui ont été mises à l'étude : 1° L'emploi de la dynamite dans les travaux au rocher ■ ne serait autorisé qu'à la condition que la charge et la mise de feu soient faites par des employés, ou du moins en leur présence, le bourrage ayant lieu sous leur surveillance immédiate ; 2° Le creusement des bures en montant devrait être précédé d'un trou de sonde foré au préalable jusqu'au niveau supérieur, à l'intérieur de la section du bure projeté. Toutefois cette mesure se heurte à des objections pratiques, attendu qu'on n'a pas encore réussi à creuser des trous de sonde d'un diamètre suffisant pour l'aérage et répondant aux conditions qui précèdent : ou bien le forage se trouve arrêté avant d'atteindre le niveau supérieur, ou bien le trou est dévié en dehors de la section du bure à creuser. On serait par suite conduit à abandonner le creusement des bures en montant : or le creusement en