Annales des Mines (1914, série 11, volume 5)
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ATTELAGE
AUTOMATIQUE
accrochage, est nécessaire, et il a paru qu'il en résulterait une telle sujétion d'exploitation que les appareils de cette catégorie ne pouvaient être considérés que comme semi-automatiques, et devaient être, à ce titre, écartés du classement pour prix ou mentions. Parmi ceux d'entre eux qui ontnéanmoins retenu particulièrement l'attention de la Commission, il convient de citer tout d'abord le numéro 55, qui dérive directement de la catégorie précédente en ce qu'il utilise l'attelage actuel dont la maille, avec son tendeur à vis, est relevée par un levier actionné à la main de l'extérieur, mais dans lequel l'organe de commande de cette manœuvre s'enclenche en reposant sur un taquet à ressort que la compression des tampons efface par le jeu d'un levier coudé. La plupart des appareils de cette classe, notamment les numéros 44, 52, 352, 381, 383 (variante), utilisent aussi l'appareil d'attelage actuel ou des dispositions analogues de mailles et crochets ; on peut signaler particulièrement, parmi eux, le numéro 44, dans lequel le levier de relèvement est double, l'un soulevant d'a_bord la maille extrême en laissant à l'ensemble des deux mailles et du tendeur la forme en chaînette, et le second, qui intervient ensuite, redressant cet ensemble pour en faire passer l'extrémité par-dessus le bec du crochet. Dans le numéro 352, le relèvement de la maille, dans la manœuvre d'armement, se combine par un jeu de leviers assez complexe, avec un mouvement d'avancement du crochet et avec le soulèvement d'un contrepoids ; le tout s'enclenche sur un taquet que le rapprochement des tampons dégage ; dès lors, sous l'action du contrepoids, en même temps que la maille d'attelage retombe, le crochet recule, et un dépassement de point mort dans l'articulation de deux biellettes le maintient dans cette position sous l'effort de traction. Il ne paraît pas utile de s'étendre davantage sur les
DES
WAGONS
DE
CHEMINS
DE FER
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appareils de cette classe, dont certaines dispositions élémentaires, ne se rattachant pas à leur caractère spécial, seront indiquées avec les dispositions de même nature des appareils de la classe suivante. APPAREILS AUTOMATIQUES ET SYMÉTRIQUES.
Disposition générale. — La symétrie, permettant de préparer d'avance un wagon sans avoir à se préoccuper de celui avec lequel il pourra ultérieurement être attelé, résulte généralement de la coexistence à droite et à gauche du crochet de traction actuel d'un organe mâle et d'un organe femelle qui se présentent respectivement en face des organes de nature inverse de l'autre wagon. C'est la disposition d'ensemble qui se trouve dans plusieurs des appareils décrits dans la première partie du présent rapport. Les deux organes sont d'ailleurs tantôt montés solidairement sur un même support axial, tantôt fixés indépendamment l'un de l'autre aux deux côtés de la traverse. Le système numéro 92 les place dans les tampons latéraux et les relie en arrière à un balancier transversal placé entre le ressort de choc et le ressort de traction. Peuvent être considérées comme des variantes de la première de ces dispositions, celle de l'appareil numéro 306, dans lequel les deux organes mâle et femelle font partie d'une même pièce métallique qui est placée dans l'axe du wagon et dont ils constituent, à son extrémité active, l'un la face gauche, l'autre la face droite, et aussi celle des appareils qui, comme le numéro 177, dérivent du principe delà tête centrale américaine. Un petit nombre des projets concurrents présentent une disposition nettement différente, dans laquelle tous les organes principaux d'un même wagon se trouvent dans l'axe, et qui dérive des mêmes principes que celle de l'ap-