Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1914, série 11, volume 5)

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ATTELAGE AUTOMATIQUE DES WAGONS DE CHEMINS DE FER

chet de traction actuel, on peut mentionner le numéro 292, dans lequel une courte maille est déplacée de 180°, pour s'engager dans le crochet, par la poussée même de ce dernier sur un levier dont le déplacement se transmet à ladite maille avec une amplification angulaire considérable par un jeu convenable de biellettes. Un petit nombre d'inventeurs ont utilisé comme organe d'accrochage le verrou transversal, qui caractérise l'appareil Boirault(*); on en trouve seulement quelques exemples, notamment les numéros 275 et 356, dans lesquels le verrou, horizontal dans l'un, vertical - dans l'autre, est actionné par un contrepoids lorsqu'un cliquet, qui s'oppose à son mouvement, est déplacé par le passage de la maille de l'autre wagon. On retrouve le verrou vertical dans l'appareil n° 218 (à préparation dissymétrique) ; le. cliquet des deux systèmes précédents y est remplacé par une bille sphérique que la maille repousse dans une rigole inclinée, et qui revient en roulant sous l'action de son poids lorsque la maille se retire lors de la séparation des wagons après décrochage. A la catégorie des verrous peut se rattacher le bec-decane, analogue à celui d'une serrure de porte, que l'on trouve dans plusieurs systèmes, parmi lesquels les numéros 179, 211 et 265; dans ce dernier (à préparation dissymétrique), le bec-de-cane, outre son mouvement de translation déterminé par la poussée de la maille de l'autre wagon sur son plan incliné antérieur, subit aussi un certain déplacement angulaire et est guidé dans l'ensemble de son mouvement par les formes appropriées de sa surface postérieure et des pièces fixes sur lesquelles elle vient glisser. A côté des appareils à bec-de-cane peut se placer le (*) Voir la note de la page 58.

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numéro 170, où l'organe formant verrou, au lieu de s'effacer par glissement transversal, bascule autour d'un axe horizontal et est ramené ensuite en arrière par un. contrepoids jusqu'à une butée sur laquelle se reporte l'effort de traction tant que la manoeuvre de désaccouplement des wagons ne l'a pas effacée. Plusieurs inventeurs ont présenté des systèmes où la pièce mâle a la forme d'une flèche, c'est-à-dire d'une barre terminée par deux crochets plats placés dos à dos dans un même plan; cette tête pénètre dans une fente rectangulaire convenablement orientée, et une rotation ultérieure de 90° l'empêche ensuite d'en ressortir. Cette rotation résulte, dans le numéro 126, de l'action d'un contrepoids agissant sur la boîte à fenêtre rectangulaire et déclenché par le rapprochement des wagons; dans le numéro 79, c'est la flèche qui tourne par l'effet de la rencontre de ses parois antérieures hélicoïdales avec les plans inclinés qui précèdent l'ouverture de la fenêtre ; elle est ensuite ramenée en sens inverse par un contrepoids ; dans le numéro 1, les deux parois de la fenêtre s'écartent pour laisser passer la tète de flèche et sont ramenées ensuite par des ressorts dans la position où elles l'emprisonnent ; la rotation delà boîte à fenêtre ne se produit que pour la manœuvre de découplement ; le 29 présente une disposition analogue avec cette différence que c'est la tête de flèche qui tourne; Enfin deux systèmes utilisent, comme l'appareil Leduc et Lambert, le coincement de billes d'acier pour assurer l'accouplement : Dans le numéro 214, la pièce mâle présente un bourrelet circulaire et la pièce femelle une gorge creuse entre lesquels des ressorts tendent à amener par un léger mouvement de bascule des billes montées en couronne sur un cadre général ; le profil de la partie avant de la pièce mâle est établi de telle sorte qu'elles s'effacent,