Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1914, série 11, volume 5)

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DES

ATTELAGE AUTOMATIQUE

Accouplement des conduites. — La plupart des inventeurs se sont simplement préoccupés de ne pas gêner, par les dimensions ou dispositions de leurs appareils, la réunion ultérieure à la main des têtes de conduites de frein continu, de chauffage par la vapeur, etc. Très peu ont étudié l'exécution automatique de cette opération accessoire; il semble que parmi ces derniers il n'y ait guère à citer que les numéros 91, 214 et '270. Les deux derniers prévoient pour les conduites des têtes d'accouplement spéciales, distinctes des organes d'accrochage, et possédant un guidage particulier, avec cette différence cependant que, dans le système n° 214, l'indépendance est complète et la tête d'accouplement des conduites unique et placée dans l'axe du wagon entre les deux appareils d'accrochage, tandis que dans le numéro 276, il y a une tête de conduite de chaque côté d'un appareil d'accrochage central et ces têtes sont supportées par la même masse générale, avec un certain jeu cependant qui permet à leurs plans inclinés de guidage spéciaux de préciser leur présentation réciproque. Dans le numéro 214, la jonction des conduites se fait par l'application réciproque de leurs extrémités embouties, tandis que le numéro 276 prévoit le contact de portées planes. L'étanchéité résulte dans les deux cas de la pression de ressorts qu'a comprimés le rapprochement des wagons et il est prévu des dispositifs complémentaires de cliquets pour maintenir plus fermement le contact. L 'appareil n° 276 comporte des clapets de fermeture automatique des extrémités des conduites, qu'écarte de leur siège le rapprochement des appareils; il n'existe pas de dispositif de ce genre dans le numéro 214, où des robinets doivent être ouverts ou fermés à la main après l'accrochage ou avant le décrochage. C'est dans la tête d'accrochage elle-même que le numéro 91 place les organes de jonction des conduites, qui

WAGONS DE

CHEMINS DE FER

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sont constitués par dès sortes de becs-de-cane dont les faces longitudinales sont pressées l'une contre l'autre par la réaction de butées fixes sur leurs plans inclinés extérieurs . Attelage de sûreté. — Comme il est dit au paragraphe Disposition générale ci-dessus, un grand nombre des appareils présentés sont essentiellement doubles, et il a été généralement considéré que cette qualité rendait superflue l'adjonction d 'organes supplémentaires constituant attelage de sécurité. Partniles inventeurs qui se sont préoccupés de cette question, la plupart ont utilisé soit les chaînes actuelles, soit des barres rigides terminées l'une par un anneau, l'autre par un crochet, mais en cherchant à en faciliter la manœuvre, qui reste à exécuter à la main après la réalisation automatique de l'accrochage principal. — C'est ainsi que le numéro 16 fixe des chaînes très courtes à l'extrémité de bras fixes qui ont la longueur des boisseaux de tampons et sont placés à leur voisinage immédiat, que le numéro 380 manœuvre des tiges rigides à anneau et crochet au moyen de leviers qu'on peut atteindre facilement en allongeant le bras par dessus les tampons ; le numéro 383, qui n'est pas automatique, manœuvre à la fois de l'extérieur le tendeur à vis central et deux chaînes latérales dont les extrémités viennent se placer dans des crochets fixes ; le numéro 131 réunit les extrémités des chaînes dans une pièce unique, à la fois maille et crochet que des leviers commandés de l'extérieur amènent en prise avec la pièce semblable de l'autre wagon manœuvrée de même simultatanément. On trouve, dans ce dernier appareil, cette particularité que, la traction principale s'exerçant par l'intermédiaire d un court balancier sur deux ressorts de traction, chacune des chaînes de sûreté tire sur une extrémité du ba-